Eolien en mer : les Chantiers de l'Atlantique chargés de la construction de trois postes électriques destinés aux futurs parcs

En présence de Bruno le Maire, ministre de l’Économie et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et de l'Énergie, Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, Laurent Castaing, le DG de Chantiers de l’Atlantique et Niklas Persson, le DG de la division Grid Integration d'Hitachi Energy ont conclu un accord sur les parcs éoliens en mer de Normandie et Oléron.

Crédit photo ©RTE
RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension en France, a signé le 2 mai avec le consortium composé des Chantiers de l’Atlantique et Hitachi Energy un contrat de 4,5 Md€ en lien avec les futurs parcs éoliens en mer.

RTE, maître d'ouvrage des raccordements des parcs éoliens marins, a signé à l'occasion de la visite du ministre de l'Économie Bruno Le Maire, un accord dit historique, du moins « d’une ampleur inédite pour RTE » portant sur la construction de plateformes en mer bien plus puissantes que celles construites actuellement. Elles sont destinées à équiper les parcs éoliens en mer de Normandie (Centre Manche 1 & 2) et Oléron,

L'accord a été pour le représentant du gouvernement l'occasion de réaffirmer le soutien à l'essor de l'éolien marin.

Plateformes en mer de forte puissance

L'accord prévoit la construction des trois stations en mer ainsi que des stations de conversion électrique à terre. Ces plateformes à courant continu seront d’une plus forte puissance (1 250 MW) et d’une plus grande dimension que celles à courant alternatif équipant aujourd'hui les premiers parcs éoliens en mer français.

Ces infrastructures « symbolisent le changement d’échelle engagé dans la production d’électricité renouvelable en mer », et positionnent la France dans « le paysage des quelques nations européennes capables de construire des grands postes électriques et stations de conversion à courant continu (HVDC) en mer », souligne le communiqué commun des trois signataires.

Fabrication à Saint-Nazaire

Le courant continu permet de transporter l’électricité en mer sur de très longues distances, et est, de ce fait, adapté à la nouvelle génération de parcs offshore, parfois situés plus loin des côtes, là où les vents sont plus importants et plus réguliers, expliquent-ils.

Les trois plateformes en mer seront fabriquées à Saint-Nazaire aux Chantiers de l’Atlantique. L'entreprise a déjà construit une dizaine de plateformes offshore, bien que plus petites, pour la France et l’Europe.

Les Chantiers de l'Atlantique devront doubler leur capacité de production à cet effet, ce qui nécessitera un investissement de 100 M€ pour s'équiper ce qui serait la plus grande alvéole de peinture d’Europe. Le constructeur naval pourra par ailleurs capitaliser sur ses installations, dont sa cale pouvant soulever jusqu’à 1 400 tonnes.

La rédaction (avec communiqué et AFP)
 

 

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