Vers 11H15 GMT, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne du gaz naturel, évoluait à 37,69 € le mégawattheure (MWh), peu après avoir bondi de plus de 13 % et touché son plus haut niveau de l'année à 38,70 €.
"Il y a des problèmes opérationnels sur Sleipner Riser", un point de connexion du gazoduc sous-marin Langeled qui relie l'unité de traitement du gaz Nyhamna dans l'ouest de la Norvège au terminal d’Easington dans le centre-est du Royaume-Uni, a affirmé Randi Viksund, directrice de la communication de l'opérateur norvégien de gazoducs Gassco.
"Des réparations y sont nécessaires. En conséquence, Langeled a été fermé et cela a débouché à des réductions dans le système" de livraison du gaz, a-t-elle ajouté.
La réduction de volumes a porté sur 29,7 millions de m3 le 2 juin et devrait être de 56,7 millions de m3 le 3 juin.
"Il n'y a pas de livraisons à Easington", a également précisé Randi Viksund, mais celles à St Fergus en Écosse ne sont pas affectées.
Une forte volatilité des cours
Dans le sillage de la guerre en Ukraine, la Norvège est devenue le principal fournisseur de gaz naturel de l'Europe, le Vieux Continent s'efforçant de réduire sa dépendance aux hydrocarbures russes.
Des ruptures ou des réductions d'approvisionnement des principaux fournisseurs de gaz à l'Europe ont ainsi tendance à entraîner une forte volatilité des cours.
Le TTF évolue actuellement à son plus haut niveau depuis décembre 2023. Les cours restent cependant largement inférieurs aux records de prix qui avaient suivi l'invasion russe de l'Ukraine.
"Nous travaillons à mettre en place un plan pour réparer les dégâts" sur Sleipner Riser, a assuré Randi Viksund.
La rédaction (avec l'AFP)
