Tav Airports, détenu à 46 % par le gestionnaire aéroportuaire Groupe ADP, a racheté l’aéroport d’Almaty au Kazakhstan. Une opération qui permet au groupe qui gère les plateformes de Roissy-Charles de Gaulle et d'Orly de s’implanter dans la première économie d’Asie centrale.
Groupe ADP a annoncé le rachat de l'aéroport d'Almaty au Kazakhstan pour 415 millions de dollars, via un consortium dirigé par TAV Airports dont il détient 46 % du capital. "Le Kazakhstan, plus grand pays enclavé du monde avec 2,7 millions de km2, est le moteur de la croissance économique de la région et représente 60 % du PIB de l'Asie centrale", met en avant Groupe ADP, qui avait annoncé dès novembre 2019 des discussions en vue de cette acquisition.
L'aéroport d'Almaty est le plus grand aéroport d'Asie centrale, il a accueilli environ 6,4 millions de passagers en 2019, dont un peu moins de la moitié sur des liaisons internationales. "Un consortium dirigé par TAV Airports – dont le capital est détenu à 46,38 % par le Groupe ADP – a signé le 7 mai 2020 un accord portant sur le rachat d'une participation de 100 % de l'aéroport d'Almaty, et des activités connexes de carburant, qui seront déléguées à un opérateur spécialisé, et de services, pour une valeur de 415 millions de dollars", a détaillé la société.
Dispositif d’earn out
Le groupe indique que "le transfert des parts a eu lieu le 29 avril 2021. L'aéroport d'Almaty appartient désormais, en pleine propriété au consortium dont Tav Airports est actionnaire à 85 %. Verno Capital, gestionnaire de fonds spécialisé dans les marchés de capitaux en Russie et de la CEI, détient les 15 % restants du consortium". "Le prix d'achat convenu lors de la signature est de 415 millions de dollars. La crise mondiale que connaît actuellement le transport aérien a conduit à soumettre une partie de ce prix (50 millions de dollars) à un versement conditionné par l'atteinte d'un niveau de trafic à des dates préalablement fixées (dispositif d'earn out)", est-il précisé.
Le gestionnaire d'aéroports a vu son chiffre d'affaires plonger de 48 % au premier trimestre 2021, à 474 millions d'euros sous l'effet d'un trafic aérien et d'activités commerciales qui y sont liées toujours en berne en raison de la crise sanitaire. Sur cette période, le groupe – qui gère notamment les plateformes parisiennes de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly – a vu son trafic chuter de 60,2 %, à 24,9 millions de passagers, par rapport aux trois premiers mois de 2020, quand l'impact de la pandémie commençait à se faire sentir.
L'aéroport d'Almaty est le plus grand aéroport d'Asie centrale, il a accueilli environ 6,4 millions de passagers en 2019, dont un peu moins de la moitié sur des liaisons internationales. "Un consortium dirigé par TAV Airports – dont le capital est détenu à 46,38 % par le Groupe ADP – a signé le 7 mai 2020 un accord portant sur le rachat d'une participation de 100 % de l'aéroport d'Almaty, et des activités connexes de carburant, qui seront déléguées à un opérateur spécialisé, et de services, pour une valeur de 415 millions de dollars", a détaillé la société.
Dispositif d’earn out
Le groupe indique que "le transfert des parts a eu lieu le 29 avril 2021. L'aéroport d'Almaty appartient désormais, en pleine propriété au consortium dont Tav Airports est actionnaire à 85 %. Verno Capital, gestionnaire de fonds spécialisé dans les marchés de capitaux en Russie et de la CEI, détient les 15 % restants du consortium". "Le prix d'achat convenu lors de la signature est de 415 millions de dollars. La crise mondiale que connaît actuellement le transport aérien a conduit à soumettre une partie de ce prix (50 millions de dollars) à un versement conditionné par l'atteinte d'un niveau de trafic à des dates préalablement fixées (dispositif d'earn out)", est-il précisé.
Le gestionnaire d'aéroports a vu son chiffre d'affaires plonger de 48 % au premier trimestre 2021, à 474 millions d'euros sous l'effet d'un trafic aérien et d'activités commerciales qui y sont liées toujours en berne en raison de la crise sanitaire. Sur cette période, le groupe – qui gère notamment les plateformes parisiennes de Roissy-Charles-de-Gaulle et d'Orly – a vu son trafic chuter de 60,2 %, à 24,9 millions de passagers, par rapport aux trois premiers mois de 2020, quand l'impact de la pandémie commençait à se faire sentir.