"FedEx livre un nouveau trimestre avec une amélioration de sa rentabilité dans un environnement resté difficile concernant la demande", a commenté Raj Subramaniam, PDG du groupe, disant n'avoir "jamais été plus confiant au sujet de notre avenir".
L'activité du groupe a reculé sur le trimestre, achevé le 29 février, pour atteindre 21,7 milliards de dollars contre 22,2 milliards un an plus tôt. C'est un peu en dessous du consensus (21,95 milliards).
En revanche, il a fait un peu mieux avec son bénéfice net : 879 millions de dollars, pour 874 millions attendus. Par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, le bénéfice net augmente de 14 %. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, il ressort à 3,89 dollars pour 3,43 dollars attendus par le consensus.
Consolidation
Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, le titre FedEx bondissait de 12,63 % vers 22 h 40 GMT.
L'entreprise attribue les bons résultats de son bénéfice et de sa marge opérationnels, en dépit de la baisse de son chiffre d'affaires, à son programme Drive. Celui-ci doit se traduire par une réduction permanente de coûts de 1,8 milliard de dollars à fin 2024.
Pour l'ensemble de son exercice, le groupe table ainsi sur un recul inférieur à - 5 % de son chiffre d'affaires et sur un bénéfice net par action à données comparables de 15,65 à 16,65 dollars (hors ajustements comptables liés au dispositif de retraite), contre 15,35 à 16,85 dollars prévus auparavant.
Sa branche FedEx Ground – plis et colis de 68 kg maximum – a été marquée par des coûts structurels inférieurs en un an grâce à Drive, mais le prix par paquet transporté est resté "stable". Et ce dernier a été supérieur pour les parties cruciales, et souvent coûteuses dans le secteur de livraison, du premier et du dernier kilomètre.
Le résultat opérationnel de la division FedEx Freight – envois supérieurs à 68 kg – a pâti de facturations plus faibles en matière de surcharges carburants, de poids transportés par cargaisons et de cargaisons inférieurs. Ce qui a absorbé l'avantage d'avoir eu une journée de plus en 2023 par rapport au troisième trimestre 2022, qui avait profité d'une plus-value de cession de 30 millions.
La rédaction (avec AFP)