Les services de la DGITM et les organisations professionnelles du transport et de la logistique ainsi que des filières agroalimentaires et de la distribution sont mobilisés face au Covid-19. Chaque jour, des réunions tentent d’identifier les points de blocage et de les lever.
Contrôles assouplis des conducteurs, ouverture des lieux de restauration, sanitaires et douches sur les axes routiers, autorisation de circuler et de travailler dans les entrepôts le dimanche… la semaine dernière plusieurs freins au fonctionnement des chaînes logistiques ont été levés.
À situation exceptionnelle et inédite, organisation exceptionnelle et inédite ! Telle est la démarche adoptée par le ministère des Transports via la DGITM pilotée par Marc Papinutti, les organisations professionnelles du transport routier et de la logistique ainsi que les représentants des filières agroalimentaires, du ministère du Travail et de l’Économie. "Depuis le 15 mars, une cellule opérationnelle avec l’ensemble de ces participants se réunit chaque jour en 'conf-call' pour traiter les alertes et les urgences", confie Fabrice Accary, directeur général de l’AUTF partie prenante à ces réunions quotidiennes d’une heure environ.
Se parler pour se coordonner
Alertée d’un blocage, la DGITM contacte immédiatement les préfets pour intervenir sur le terrain. Cette collaboration se structure en parallèle avec la mise en œuvre depuis le 23 mars d’une cellule de crise pour gérer la chaîne logistique alimentaire.
Se parler pour se coordonner
Alertée d’un blocage, la DGITM contacte immédiatement les préfets pour intervenir sur le terrain. Cette collaboration se structure en parallèle avec la mise en œuvre depuis le 23 mars d’une cellule de crise pour gérer la chaîne logistique alimentaire.
Cette dernière doit notamment absorber 30 millions de repas par jour supplémentaires pris ou préparés à domicile qui étaient consommés à l’extérieur auparavant. Cette cellule de crise est placée sous la direction de Jean-Pierre Sancier, vice-président de TLF et ex-directeur général de Stef, avec le concours des industries agroalimentaires et des enseignes de la distribution. Une première ! Dans un contexte où les chaînes logistiques fonctionnent en mode dégradé, "il est nécessaire de se coordonner et de se parler pour être réactif", insiste Fabrice Accary. Ces échanges sont également nécessaires pour lutter contre les rumeurs et fausses informations. À ce titre, la circulation du fret transfrontalier est maintenue et il n’y a pas à ce jour une priorité donnée au transport de produits agroalimentaires.
Pénurie d’équipements de protection
La principale difficulté identifiée demeure la disponibilité des conducteurs et des opérateurs dans les entrepôts sachant que prestataires et transporteurs ne disposent pas d’équipements de protection (masques, gants, solutions hydro-alcooliques…) en quantité suffisante. Cette pénurie touche aussi les personnels de nettoyage intervenant par exemple dans les sanitaires, douches et lieux de restauration empruntés par les conducteurs routiers.
Pénurie d’équipements de protection
La principale difficulté identifiée demeure la disponibilité des conducteurs et des opérateurs dans les entrepôts sachant que prestataires et transporteurs ne disposent pas d’équipements de protection (masques, gants, solutions hydro-alcooliques…) en quantité suffisante. Cette pénurie touche aussi les personnels de nettoyage intervenant par exemple dans les sanitaires, douches et lieux de restauration empruntés par les conducteurs routiers.
D’autres difficultés concernent la saturation des capacités de stockage pour surgelés dont la vente s’est effondrée ainsi que l’absence de fret retour pour les transporteurs. Le maintien et la reprise d’activités périphériques comme les filières d’emballage est aussi un point de vigilance ainsi que la distribution de produits secs (conserves, papiers toilettes…) souvent intégrée à d’autres familles de produits jugés non stratégiques.
Les modes massifiés fonctionnent
Pour les ports et le transport maritime, des réunions de crise analogues sont organisées deux fois par semaine. Parmi les difficultés rencontrées, il apparaît une pénurie de conteneurs reefers vides. Quant aux modes massifiés, l’AUTF rappelle que plus de 70 % des capacités fluviales sont opérationnelles et que SNCF Réseau a revu son mode d’attribution des sillons pour être plus réactif et sans pénalité lors d’annulation. Ces modes sont en effet essentiels pour plusieurs filières comme l’approvisionnement en combustibles et des matériaux de construction, la gestion des déchets ou le transport de produits céréaliers.
Les modes massifiés fonctionnent
Pour les ports et le transport maritime, des réunions de crise analogues sont organisées deux fois par semaine. Parmi les difficultés rencontrées, il apparaît une pénurie de conteneurs reefers vides. Quant aux modes massifiés, l’AUTF rappelle que plus de 70 % des capacités fluviales sont opérationnelles et que SNCF Réseau a revu son mode d’attribution des sillons pour être plus réactif et sans pénalité lors d’annulation. Ces modes sont en effet essentiels pour plusieurs filières comme l’approvisionnement en combustibles et des matériaux de construction, la gestion des déchets ou le transport de produits céréaliers.