Le commandant et le second du "Wakashio", vraquier dont l'échouage avait provoqué en 2020 une marée noire sur les côtes de l'île Maurice, ont été mardi reconnus coupables de la pire pollution jamais connue dans cet archipel de l'océan Indien.
Le tribunal de Port-Louis vient de donner son verdict dans l'affaire du vraquier japonais qui s'est échoué le 25 juillet 2020 sur un récif corallien au sud-est de l'île Maurice, relâchant plus de 1.000 tonnes de carburant dans ses eaux cristallines.
Le commandant indien du vraquier "Wakashio", Sunil Kumar Nandeshwar, qui a avoué durant l'audience qu'il avait bu lors d'une soirée organisée à bord du navire, ainsi que le second sri-lankais Hitihanillage Subhoda Janendra Tilakaratna, ont été reconnus coupables de "mise en danger de la sécurité de la navigation".
La peine des deux navigants révélée le 27 décembre
Le "Wakashio" faisait route sur lest de Singapour à destination du Brésil pour aller embarquer du minerai de fer, avec à son bord 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel. Du carburant qui a rapidement commencé à fuir mais dont la majorité a pu être pompée.
"Une fête d'anniversaire avait eu lieu à bord et j'avais consommé de l'alcool avec modération", a déclaré durant son procès le commandant du navire, ajoutant avoir donné des instructions pour s'approcher des eaux mauriciennes afin de capter le réseau téléphonique, pour permettre aux membres d'équipage de contacter leur famille.
"La mer était mauvaise mais la visibilité était claire et la navigation pouvait se faire en sécurité (...). À un moment donné, le navire ne pouvait bouger et avait touché le fond marin", a-t-il ajouté.
"Comme j'avais bu quelques verres, il ne m'a pas semblé utile d'intervenir et il ne m'est pas venu à l'esprit que nous naviguions aussi près."
La pire pollution de l'histoire de Maurice
Cette marée noire fut la pire pollution maritime de l'histoire du pays qui dépend de ses eaux pour sa sécurité alimentaire et pour l'écotourisme, dans une zone qui compte parmi les plus beaux récifs coralliens du monde.
Le sud-est de la côte mauricienne compte deux sites classés : Blue Bay, connu pour ses coraux, et la pointe d'Esny, riche de mangroves, des écosystèmes cruciaux face au réchauffement climatique.
Dès les premiers jours, les habitants s'étaient mobilisés, œuvrant sans relâche avec des moyens de fortune, pour endiguer la pollution.
Dans les mois qui ont suivi, des milliers de personnes ont manifesté sur l'île, critiquant notamment la gestion de la marée noire par le gouvernement.
Le commandant indien du vraquier "Wakashio", Sunil Kumar Nandeshwar, qui a avoué durant l'audience qu'il avait bu lors d'une soirée organisée à bord du navire, ainsi que le second sri-lankais Hitihanillage Subhoda Janendra Tilakaratna, ont été reconnus coupables de "mise en danger de la sécurité de la navigation".
La peine des deux navigants révélée le 27 décembre
Le "Wakashio" faisait route sur lest de Singapour à destination du Brésil pour aller embarquer du minerai de fer, avec à son bord 3.800 tonnes de fioul et 200 tonnes de diesel. Du carburant qui a rapidement commencé à fuir mais dont la majorité a pu être pompée.
"Une fête d'anniversaire avait eu lieu à bord et j'avais consommé de l'alcool avec modération", a déclaré durant son procès le commandant du navire, ajoutant avoir donné des instructions pour s'approcher des eaux mauriciennes afin de capter le réseau téléphonique, pour permettre aux membres d'équipage de contacter leur famille.
"La mer était mauvaise mais la visibilité était claire et la navigation pouvait se faire en sécurité (...). À un moment donné, le navire ne pouvait bouger et avait touché le fond marin", a-t-il ajouté.
"Comme j'avais bu quelques verres, il ne m'a pas semblé utile d'intervenir et il ne m'est pas venu à l'esprit que nous naviguions aussi près."
La pire pollution de l'histoire de Maurice
Cette marée noire fut la pire pollution maritime de l'histoire du pays qui dépend de ses eaux pour sa sécurité alimentaire et pour l'écotourisme, dans une zone qui compte parmi les plus beaux récifs coralliens du monde.
Le sud-est de la côte mauricienne compte deux sites classés : Blue Bay, connu pour ses coraux, et la pointe d'Esny, riche de mangroves, des écosystèmes cruciaux face au réchauffement climatique.
Dès les premiers jours, les habitants s'étaient mobilisés, œuvrant sans relâche avec des moyens de fortune, pour endiguer la pollution.
Dans les mois qui ont suivi, des milliers de personnes ont manifesté sur l'île, critiquant notamment la gestion de la marée noire par le gouvernement.