Il ne cesse de répéter qu’il souhaiterait davantage de commerciaux et d’opérationnels dans les instances représentatives des ports. Et moins de "technocrates" ou de politiques, de quelque bord que ce soit. Mais il semble placer quelque espoir en Hervé Morin, nouveau président de la région Normandie. Philippe Dehays, président de l’Union portuaire rouennaise (UPR), explique pourquoi.
Pour une fois, un élu semble avoir votre confiance. Pour quelles raisons ?
Nous l’avions invité pendant la campagne électorale. Et cet été, il a répondu par deux fois favorablement à nos sollicitations, dont en juillet lors d’un comité directeur de l’UPR. Il nous a semblé à l’écoute. Nous avons saisi ces occasions pour lui exposer nos problématiques et lui demander d’intervenir auprès de qui de droit. À son invitation, nous devons faire le point début octobre.
Quelle sont les messages et à qui sont-ils destinés ?
En premier lieu, au président du Grand Port maritime et son Conseil de surveillance, le Conseil régional ayant deux représentants en son sein. Nous demandons l’accélération de l’étude cofinancée par le port, la Métropole et l’UPR relative au développement et à la compétitivité de la filière logistique sur le domaine du port de Rouen. L’accord pour cette étude date de début 2015. Le cabinet Mensia Conseil a été retenu par le port. Un rapport d’étape a été transmis au printemps. Il confirme les handicaps des offres rouennaises pour de nouvelles implantations logistiques ou industrielles en matière de foncier et de fiscalité. Le Copil suivant n’était programmé que le 23 septembre. Or, il y a urgence si nous voulons attirer de nouveaux investisseurs et même conserver des entreprises déjà implantées.
Nous l’avions invité pendant la campagne électorale. Et cet été, il a répondu par deux fois favorablement à nos sollicitations, dont en juillet lors d’un comité directeur de l’UPR. Il nous a semblé à l’écoute. Nous avons saisi ces occasions pour lui exposer nos problématiques et lui demander d’intervenir auprès de qui de droit. À son invitation, nous devons faire le point début octobre.
Quelle sont les messages et à qui sont-ils destinés ?
En premier lieu, au président du Grand Port maritime et son Conseil de surveillance, le Conseil régional ayant deux représentants en son sein. Nous demandons l’accélération de l’étude cofinancée par le port, la Métropole et l’UPR relative au développement et à la compétitivité de la filière logistique sur le domaine du port de Rouen. L’accord pour cette étude date de début 2015. Le cabinet Mensia Conseil a été retenu par le port. Un rapport d’étape a été transmis au printemps. Il confirme les handicaps des offres rouennaises pour de nouvelles implantations logistiques ou industrielles en matière de foncier et de fiscalité. Le Copil suivant n’était programmé que le 23 septembre. Or, il y a urgence si nous voulons attirer de nouveaux investisseurs et même conserver des entreprises déjà implantées.