Après s'être attaquée avec succès aux pollutions maritimes par hydrocarbures, la France veut désormais combattre les rejets en mer de produits chimiques, plus difficiles à détecter car souvent invisibles à l'œil nu, ont assuré des experts réunis à Brest.
"La France entend être à la pointe de la lutte contre les pollutions par produits chimiques", révèle Jean-Christophe Burvingt, inspecteur régional des Douanes à la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. "Les rejets de produits hydrocarbures ont considérablement diminué", fait-il valoir la semaine dernière, en marge de la Sea Tech Week, la semaine internationale des sciences et technologies de la mer, qui rassemble tous les deux ans à Brest les experts des différentes disciplines liées à la mer. "Proportionnellement, la part de rejets de produits chimiques est désormais plus importante que la part de rejets d'hydrocarbures", note l'inspecteur, qui reconnaît cependant que la France ne dispose pas "encore de tous les moyens techniques pour identifier ces rejets". "On sait très bien détecter les hydrocarbures en mer, en revanche pour les produits chimiques c'est beaucoup plus difficile", admet-il.
Les équipements actuels (radars, scanners, radiomètres micro-ondes...), dont sont équipés les avions des Douanes, permettent de repérer les pollutions par hydrocarbures, mais beaucoup moins facilement les très nombreuses autres substances nuisibles pouvant être déversées en mer. Et quand on sait que près de 95 % du commerce mondial se fait par voie maritime, on peut estimer que ces rejets sont assez nombreux, même si aucun chiffre n'existe en la matière. On sait en revanche que les activités maritimes sont à l'origine de 20 % des pollutions en mer.
Les équipements actuels (radars, scanners, radiomètres micro-ondes...), dont sont équipés les avions des Douanes, permettent de repérer les pollutions par hydrocarbures, mais beaucoup moins facilement les très nombreuses autres substances nuisibles pouvant être déversées en mer. Et quand on sait que près de 95 % du commerce mondial se fait par voie maritime, on peut estimer que ces rejets sont assez nombreux, même si aucun chiffre n'existe en la matière. On sait en revanche que les activités maritimes sont à l'origine de 20 % des pollutions en mer.