Les députés vont demander la création d'une commission d'enquête parlementaire dans le complexe dossier de la compagnie maritime MyFerryLink tandis que la Scop SeaFrance a fait part de son intention d'attaquer Eurotunnel au tribunal de commerce.
"Le président de la commission développement durable a demandé la création dans les meilleurs délais d'une commission d'enquête parlementaire", a déclaré Yann Capet, député socialiste de Calais. "Il a raison de le faire, car il y a des zones d'ombres importantes", a-t-il ajouté. Les commissions d’enquête, composées de trente membres au plus, peuvent procéder à des auditions et leur rapporteur est habilité à effectuer des missions sur pièces et sur place. À l'issue de leurs travaux, dont la durée ne peut pas excéder six mois, elles établissent un rapport destiné à être publié.
Jeudi 9 juillet, le président directeur général d'Eurotunnel, Jacques Gounon, qui a décidé de vendre les deux principaux bateaux de la flotte MyFerryLink au concurrent DFDS au grand dam des marins de la Scop SeaFrance qui les exploitaient, a été auditionné devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Le patron d'Eurotunnel avait dénoncé avec virulence le "protectionnisme britannique" qui a selon lui provoqué la crise sociale de MyFerryLink, où quelque 600 employés sont dans l'expectative.
Jeudi 9 juillet, le président directeur général d'Eurotunnel, Jacques Gounon, qui a décidé de vendre les deux principaux bateaux de la flotte MyFerryLink au concurrent DFDS au grand dam des marins de la Scop SeaFrance qui les exploitaient, a été auditionné devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale. Le patron d'Eurotunnel avait dénoncé avec virulence le "protectionnisme britannique" qui a selon lui provoqué la crise sociale de MyFerryLink, où quelque 600 employés sont dans l'expectative.