En termes de capacité, MSC vient de dépasser pour la première fois Maersk. Un changement qui le place au premier rang mondial des opérateurs de ligne régulière conteneurisée, au palmarès d'Alphaliner.
En date du 5 janvier 2022, le courtier parisien Alphaliner a accordé au genevois Mediterranean Shipping Company (MSC) la première place des opérateurs de ligne régulière dans le monde, devant le danois Maersk, avec une capacité de 4.284.728 EVP. La filiale du groupe AP Møller-Maersk, avec 4.282.840 EVP, soit 1.888 EVP seulement de moins déployés sur le marché, se retrouve à la deuxième place du palmarès très médiatique conçu par Alphaliner, devant le français CMA CGM.
Ce changement ne reflète pas vraiment une érosion des parts de marché pour le danois puisque Maersk et MSC en contrôlent aujourd'hui tous deux la même proportion, à savoir 17 %.
Soixante-dix ans après sa création, la compagnie genevoise d'origine italienne se trouve récompensée d'avoir fait progresser sa flotte ces derniers mois. Elle est à la tête de 645 navires, soit 260 porte-conteneurs en propriété, représentant 1.510.435 EVP de capacité. Une flotte en propre à laquelle il faut ajouter 385 unités en affrètement (2.732.151 EVP de capacité, soit 64 %).
60 porte-conteneurs en commande
En matière de commandes, MSC est le seul qui soit aujourd'hui à attendre une telle quantité de navires. Les 60 porte-conteneurs commandés représentent pas moins de 1 million d'EVP, soit 23 % de sa capacité actuelle. Le carnet de Maersk, de son côté, ne s'élève qu'à 25 unités, représentant 255.100 EVP de capacité (6 % de son offre).
À quoi doit-on attribuer le changement de position du groupe suisse ? À l'acquisition, selon Alphaliner, depuis 2020, de 128 porte-conteneurs d'occasion. Autre raison, la taille des navires commandés ces derniers mois. Les navires en attente affichent une capacité moyenne de 16.663 EVP, soit presque 6.000 EVP de plus par rapport à celle de Maersk, qui plafonne à 10.204 EVP.
L'armateur danois affiche 738 navires (dont 330 en propriété et 408 affrétés), soit presque 15 % de plus que son partenaire de l'alliance 2M. La taille a donc bien été déterminante dans l'ascension au podium du groupe suisse.
Sa consécration arrive 52 ans après sa création en Italie, "sur un coin de table", selon la légende. MSC s'est lancé en 1970 dans la ligne régulière en acquérant auprès de Hapag-Lloyd un navire de 2.900 tonnes de port en lourd, rebaptisé "Patricia".
Ce changement ne reflète pas vraiment une érosion des parts de marché pour le danois puisque Maersk et MSC en contrôlent aujourd'hui tous deux la même proportion, à savoir 17 %.
Soixante-dix ans après sa création, la compagnie genevoise d'origine italienne se trouve récompensée d'avoir fait progresser sa flotte ces derniers mois. Elle est à la tête de 645 navires, soit 260 porte-conteneurs en propriété, représentant 1.510.435 EVP de capacité. Une flotte en propre à laquelle il faut ajouter 385 unités en affrètement (2.732.151 EVP de capacité, soit 64 %).
60 porte-conteneurs en commande
En matière de commandes, MSC est le seul qui soit aujourd'hui à attendre une telle quantité de navires. Les 60 porte-conteneurs commandés représentent pas moins de 1 million d'EVP, soit 23 % de sa capacité actuelle. Le carnet de Maersk, de son côté, ne s'élève qu'à 25 unités, représentant 255.100 EVP de capacité (6 % de son offre).
À quoi doit-on attribuer le changement de position du groupe suisse ? À l'acquisition, selon Alphaliner, depuis 2020, de 128 porte-conteneurs d'occasion. Autre raison, la taille des navires commandés ces derniers mois. Les navires en attente affichent une capacité moyenne de 16.663 EVP, soit presque 6.000 EVP de plus par rapport à celle de Maersk, qui plafonne à 10.204 EVP.
L'armateur danois affiche 738 navires (dont 330 en propriété et 408 affrétés), soit presque 15 % de plus que son partenaire de l'alliance 2M. La taille a donc bien été déterminante dans l'ascension au podium du groupe suisse.
Sa consécration arrive 52 ans après sa création en Italie, "sur un coin de table", selon la légende. MSC s'est lancé en 1970 dans la ligne régulière en acquérant auprès de Hapag-Lloyd un navire de 2.900 tonnes de port en lourd, rebaptisé "Patricia".
