Avec une hausse de 65 % du nombre d’escales de méthaniers et du volume de gaz naturel liquéfié déchargé en 2022, Elengy envisage une extension de ses capacités de stockage et d’accueil de navires. La construction de nouvelles cuves et l’extension de l’appontement du terminal de Fos-Cavaou sont étudiées.
Les réservoirs Elengy de Fos-Cavaou, de Fos-Tonkin et de Nantes-Saint-Nazaire (770.000 m3 cumulés) seraient-ils insuffisants pour répondre aux défis de la décarbonation de l’industrie, de la mobilité et l’indépendance énergétique ? Toujours est-il qu'un redimensionnement est à l’étude au regard des prévisions de la consommation de gaz naturel en France.
Marché en forte croissance
"Nous ressentons une très forte attente du marché avec d’un côté deux fois plus d’offre et de demande et nous assistons à des bouleversements majeurs des systèmes gaziers en France et en Europe", explique Nelly Nicoli, directrice générale d’Elengy.
La filiale de GRTgaz en charge des terminaux portuaires a donc lancé une phase d’études techniques en vue d'augmenter les capacités d’accueil des navires et de stockage du gaz. "Nous projetons l’allongement de la digue à Cavaou afin de construire un deuxième appontement pour l'accueil des navires GNL et pour le rechargement des micro-méthaniers", a précisé celle qui a pris son poste en juin dernier.
Elengy a livré l’an passé 232 térawattheures (TWh) pour une consommation française de 460 TWh et, selon la directrice, celle-ci devrait dépasser les 500 TWh. Si elle n’a pas donné de détails quant au planning et aux investissements nécessaires, la direction a toutefois indiqué qu’un terminal méthanier coutait environ un milliard d’euros.
Signe du dynamisme du marché, en 2022, la quantité de gaz déchargée en plus sur les trois terminaux par rapport à 2021, de 91 TWh, est supérieure de 65 % à la quantité qui aurait dû arriver par canalisation depuis la Russie. "Nous avons dû optimiser les process pour augmenter la capacité de stockage de Cavaou de 87 à 117 TWh. Nous sommes passés sur les trois terminaux de 65 % de taux d’utilisation à 95 %", a souligné Mathieu Stortz, directeur général adjoint en charge des opérations Elengy.
Plus de travail pour le souteur
L’activité du souteur au GNL "GAS Vitality" devrait monter également en puissance. Ce navire affrété à MOL par TotalEnergies Marine Fuels pour servir les porte-conteneurs au gaz de CMA CGM et les paquebots de MSC Croisières devrait doubler le nombre d’escales, de 22 à 40, entre 2022 et 2023. L’appontement du terminal du Cavaou a été adapté pour accueillir ce micro-méthanier de 135 m de long pour 24 m de large et une capacité de 18.600 m3.
Si 50 % de la consommation française transite par les terminaux Elengy, le reste du gaz arrive par navire à Dunkerque LNG et par gazoduc depuis l’Espagne et la Norvège.
Marché en forte croissance
"Nous ressentons une très forte attente du marché avec d’un côté deux fois plus d’offre et de demande et nous assistons à des bouleversements majeurs des systèmes gaziers en France et en Europe", explique Nelly Nicoli, directrice générale d’Elengy.
La filiale de GRTgaz en charge des terminaux portuaires a donc lancé une phase d’études techniques en vue d'augmenter les capacités d’accueil des navires et de stockage du gaz. "Nous projetons l’allongement de la digue à Cavaou afin de construire un deuxième appontement pour l'accueil des navires GNL et pour le rechargement des micro-méthaniers", a précisé celle qui a pris son poste en juin dernier.
Elengy a livré l’an passé 232 térawattheures (TWh) pour une consommation française de 460 TWh et, selon la directrice, celle-ci devrait dépasser les 500 TWh. Si elle n’a pas donné de détails quant au planning et aux investissements nécessaires, la direction a toutefois indiqué qu’un terminal méthanier coutait environ un milliard d’euros.
Signe du dynamisme du marché, en 2022, la quantité de gaz déchargée en plus sur les trois terminaux par rapport à 2021, de 91 TWh, est supérieure de 65 % à la quantité qui aurait dû arriver par canalisation depuis la Russie. "Nous avons dû optimiser les process pour augmenter la capacité de stockage de Cavaou de 87 à 117 TWh. Nous sommes passés sur les trois terminaux de 65 % de taux d’utilisation à 95 %", a souligné Mathieu Stortz, directeur général adjoint en charge des opérations Elengy.
Plus de travail pour le souteur
L’activité du souteur au GNL "GAS Vitality" devrait monter également en puissance. Ce navire affrété à MOL par TotalEnergies Marine Fuels pour servir les porte-conteneurs au gaz de CMA CGM et les paquebots de MSC Croisières devrait doubler le nombre d’escales, de 22 à 40, entre 2022 et 2023. L’appontement du terminal du Cavaou a été adapté pour accueillir ce micro-méthanier de 135 m de long pour 24 m de large et une capacité de 18.600 m3.
Si 50 % de la consommation française transite par les terminaux Elengy, le reste du gaz arrive par navire à Dunkerque LNG et par gazoduc depuis l’Espagne et la Norvège.