Un nouveau terminal à conteneurs conteneurisé est en projet à Abidjan. China Harbour Engineering Co (CHEC) a signé un contrat avec Bolloré et APMT qui déboursent 400 millions d'euros pour la création de Côte d'Ivoire Terminal (CIT) .
Une joint-venture créée par le groupe français Bolloré et le danois APMT, filiale d'AP Møller-Maersk, a signé un contrat avec le chinois China Harbour Engineering Company (CHEC).
Les deux partenaires de la joint-venture se sont engagés à investir pour la création de cette nouvelle installation portuaire baptisée Côte d'Ivoire Terminal (CIT). Une fois les travaux achevés et l'outillage livré et monté, ce terminal, d'un tirant d'eau de 18 mètres, et d'un quai d'une longueur de 1.100 mètres, est prévu pour être opérationnel fin 2021.
Une capacité de 1,2 million d'EVP
Situé à proximité d'Abidjan Vridi Terminal, le futur CIT a pour vocation d'ajouter une capacité annuelle de 1,2 million d'EVP au port ivoirien pendant sa période de développement.
La durée de concession de ce nouveau terminal s'élève à vingt ans. Deux décennies au terme desquelles il passera sous la gestion du Port autonome d'Abidjan, l'autorité portuaire ivoirienne.
Abidjan a désormais la prétention de faire partie des principaux ports de la côte ouest africaine dans le conteneur et de jouer dans la même cour des grands que le camerounais Kribi, le togolais Lomé, et, à terme, de Lekki, au Lagos.
Les dirigeants du CIT tablent sur le trafic des pays enclavés (Burkina Faso, Mali et Niger) et le volume de transbordement généré par des pays tels que la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Car ce terminal ivoirien pourra accueillir des porte-conteneurs de plus de 15.000 EVP.
Pour Bolloré et APMT, cet investissement n'est pas le premier en Côte d'Ivoire. Les deux sociétés avaient déjà mis la main à la poche pour l'agrandissement du terminal de Vridi. Achevé en 2015, les travaux avaient permis au port ivoirien de franchir la barre du million d'EVP annuels puisqu'il est passé à cette époque de 800.000 EVP annuels à 1,45 M EVP.
Vincent Calabrèse
Une joint-venture créée par le groupe français Bolloré et le danois APMT, filiale d'AP Møller-Maersk, a signé un contrat avec le chinois China Harbour Engineering Company (CHEC).
Les deux partenaires de la joint-venture se sont engagés à investir pour la création de cette nouvelle installation portuaire baptisée Côte d'Ivoire Terminal (CIT). Une fois les travaux achevés et l'outillage livré et monté, ce terminal, d'un tirant d'eau de 18 mètres, et d'un quai d'une longueur de 1.100 mètres, est prévu pour être opérationnel fin 2021.
Une capacité de 1,2 million d'EVP
Situé à proximité d'Abidjan Vridi Terminal, le futur CIT a pour vocation d'ajouter une capacité annuelle de 1,2 million d'EVP au port ivoirien pendant sa période de développement.
La durée de concession de ce nouveau terminal s'élève à vingt ans. Deux décennies au terme desquelles il passera sous la gestion du Port autonome d'Abidjan, l'autorité portuaire ivoirienne.
Abidjan a désormais la prétention de faire partie des principaux ports de la côte ouest africaine dans le conteneur et de jouer dans la même cour des grands que le camerounais Kribi, le togolais Lomé, et, à terme, de Lekki, au Lagos.
Les dirigeants du CIT tablent sur le trafic des pays enclavés (Burkina Faso, Mali et Niger) et le volume de transbordement généré par des pays tels que la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Car ce terminal ivoirien pourra accueillir des porte-conteneurs de plus de 15.000 EVP.
Pour Bolloré et APMT, cet investissement n'est pas le premier en Côte d'Ivoire. Les deux sociétés avaient déjà mis la main à la poche pour l'agrandissement du terminal de Vridi. Achevé en 2015, les travaux avaient permis au port ivoirien de franchir la barre du million d'EVP annuels puisqu'il est passé à cette époque de 800.000 EVP annuels à 1,45 M EVP.
Vincent Calabrèse