Promotion de la marque "France-Caraïbes", modernisation de la manutention et adaptation aux évolutions du transport maritime mondial sont les trois premiers thèmes du Conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane. Installé le 2 juin, il est appelé à devenir la cheville ouvrière de la stratégie nationale portuaire outre-mer fixée lors du Comité interministériel de la mer du 22 octobre 2015.
Issu de la réforme portuaire outre-mer de 2012, le Conseil de coordination interportuaire Antilles-Guyane a été installé le 2 juin à la préfecture de la Martinique par Alain Rousseau, directeur général des Outre-Mer, et François Poupard, directeur général de la DGITM. Il a "vocation à renforcer les synergies et à rechercher les mutualisations potentielles entre les Grands Ports maritimes de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique, dans l’objectif d’accroître leur compétitivité dans un environnement régional de plus en plus concurrentiel", souligne Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Martinique. Présidé par Alain Rousseau, ce conseil est composé de représentants de collectivités locales, des GPM et de l’État. Lors de sa première réunion le 2 juin et à la veille de l’ouverture des nouvelles écluses du canal de Panama, ses membres ont décidé d’entamer des réflexions autour de trois thèmes principaux : "l’analyse des stratégies conduites par les acteurs économiques de la région Caraïbe, dans une perspective d’anticipation collective des évolutions du transport maritime mondial, les conditions de mise en place éventuelle d’une marque «France-Caraïbes» et la modernisation de la manutention".
L’esprit du Cimer 2015
Ces thèmes renvoient aux orientations de la stratégie nationale portuaire outre-mer fixées par le Premier ministre lors du Comité interministériel de la mer du 22 octobre 2015. Rappelée par François Poupard, la stratégie nationale portuaire outre-mer vise "à valoriser le potentiel des espaces maritimes ultramarins dans le respect de l’environnement côtier et marin. En effet, les ports maritimes ultramarins jouissent d’un positionnement géostratégique exceptionnel, au plus près des grandes routes maritimes mondiales". Elle se décline en six grands objectifs "au service de la compétitivité portuaire, de la préservation de la qualité environnementale de la mer et du littoral et du développement des territoires". Dans ce cadre, elle met en avant "l’enjeu du maintien des liaisons directes des territoires", jugées "indispensables à la maîtrise des coûts de passage portuaire et des dépenses de consommation des ménages". La stratégie nationale portuaire outre-mer vise aussi "à favoriser le développement du trafic de transbordement en forte croissance dans ces régions du monde".
L’esprit du Cimer 2015
Ces thèmes renvoient aux orientations de la stratégie nationale portuaire outre-mer fixées par le Premier ministre lors du Comité interministériel de la mer du 22 octobre 2015. Rappelée par François Poupard, la stratégie nationale portuaire outre-mer vise "à valoriser le potentiel des espaces maritimes ultramarins dans le respect de l’environnement côtier et marin. En effet, les ports maritimes ultramarins jouissent d’un positionnement géostratégique exceptionnel, au plus près des grandes routes maritimes mondiales". Elle se décline en six grands objectifs "au service de la compétitivité portuaire, de la préservation de la qualité environnementale de la mer et du littoral et du développement des territoires". Dans ce cadre, elle met en avant "l’enjeu du maintien des liaisons directes des territoires", jugées "indispensables à la maîtrise des coûts de passage portuaire et des dépenses de consommation des ménages". La stratégie nationale portuaire outre-mer vise aussi "à favoriser le développement du trafic de transbordement en forte croissance dans ces régions du monde".