Allant plus loin que le cap fixé par l’Organisation maritime internationale d'une baisse de 50 % des émissions de dioxyde de carbone dans le shipping d’ici 2050, AP Møller-Maersk multiplie les initiatives. Consacrés aux carburants alternatifs et aux batteries électriques à très forte capacité, ses recherches et tests sont menés avec le concours de partenaires aux expertises diverses.
Avec le Lloyds Register, AP Møller-Maersk a lancé une vaste étude sur plusieurs carburants décarbonés susceptibles d’être utilisés dans le transport maritime. Ses conclusions montrent que les alcools, sous formes d’éthanol et de méthanol, le biométhane et l’ammoniac posséderaient le plus fort potentiel de développement dans la filière. "Atteindre un transport maritime neutre en carbone suppose une rupture dans la conception des systèmes de propulsion des navires. Cependant le principal défi n’est pas en mer mais sur terre", insiste le groupe danois. Bien que rompant avec les solutions actuelles, les changements technologiques à bord des navires sont jugés "mineurs" comparés aux innovations nécessaires pour produire des carburants maritimes décarbonés en quantité suffisante et les distribuer à l’échelle mondiale.
Les plus et les moins
Pour AP Møller-Maersk, le développement des alcools sous formes d’éthanol et de méthanol, du biométhane et de l’ammoniac aurait des coûts similaires "mais des défis et des opportunités différents". Le premier enjeu selon le groupe danois est d’initier "une collaboration plus étroite entre leurs industries et le monde des transports lors de la prochaine décennie".
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Pour AP Møller-Maersk, le développement des alcools sous formes d’éthanol et de méthanol, du biométhane et de l’ammoniac aurait des coûts similaires "mais des défis et des opportunités différents". Le premier enjeu selon le groupe danois est d’initier "une collaboration plus étroite entre leurs industries et le monde des transports lors de la prochaine décennie".