Sea Invest France va investir 10 M€ sur son terminal portuaire rouennais

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La filiale française du manutentionnaire belge investit sur son terminal de Grand-Couronne, où deux entrepôts de 6 700 et 9 000 m2 dont un en bord à quai et embranché fer, seront opérationnels d’ici 2022.

« À Rouen, nous avons démarré dans la manutention en 1999 et notre présence s’est consolidée en 2004 avec l’acquisition de Sogema qui appartenait alors à l’État », retrace Nils Bénéton, directeur général de Sea Invest France, filiale du manutentionnaire belge spécialiste des vracs et des denrées périssables. Le charbon et le coke de pétrole, qui représentaient à l’époque un trafic annuel de 1 Mt, ne pèsent guère plus de 200 000 t aujourd’hui. Des matériaux de construction – fertilisants, graines, tourteaux, laitier et clinker – pour le BTP, produits de la biomasse et autres combustibles solides de récupération...ont pris le relais sur les terre-pleins et dans les hangars du terminal rouennais.

« Au cours des quinze dernières années, nous avons investi 85 M€ dans la modernisation et le développement du site » ajoute le dirigeant. La moitié des investissements de l’opérateur portuaire a été consacrée à l’acquisition d’engins de manutention dont deux impressionnantes grues mobiles Gottwald de 40 t et 50 t (bennes de 17 à 33 m3). L’investissement dans le déchargement continu pour Eqiom a en outre permet d’éviter le brouettage par camions entre le quai et le site du cimentier. L’autre a été utilisée en partenariat avec Saipol, une filière de stockage de produits liquides offrant 110 000 m3 de bacs pour traiter 500 000 t/an en particulier sur la filière bio-carburant.

Gages de verdissement

Avec la coopérative Nat’Up et dans la perspective d’augmenter la valeur ajoutée portuaire des flux d’engrais, Sea-Invest investit désormais 10 M€, dont 5 millions dans l’édification d’un entrepôt de 6 700 m2 qui sera opérationnel en juin 2021 et autant pour la construction à échéance 2022 d’un magasin de 9 000 m2 en bord à quai et embranché fer.

De son côté, le GPM de Rouen a fléché 8,5 M€ pour rénover et mettre aux normes environnementales le quai de la papeterie sur 300 m de longueur, indique Pascal Gabet, directeur général de l’établissement portuaire. Le terminal de l’opérateur dispose ainsi d’un linéaire de 800 m permettant de traiter deux navires de 350 m et des unités fluviales. De quoi développer une multimodalité gage d’un verdissement du port souhaité par les collectivités locales.

En 2020, le trafic maritime total du port de Rouen s’est élevé à 22,4 Mt, en baisse de 4,7 %, dont 12,7 Mt de vracs solides, 8,6 Mt de vracs liquides et 475 000 tonnes de conteneurs.

Robert Querret

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