Maurice Georges reconduit à la direction générale du port de Dunkerque

Maurice Georges, GPM Dunkerque

Maurice Georges rempile pour un second mandat à la tête du Grand port maritime de Dunkerque.

Par décret du président de la République en date du 3 juillet 2024, Maurice Georges rempile. Il avait été nommé la première fois aux manettes du port nordiste en 2021 pour remplacer Stéphane Raison, promu à la tête du grand port de l'axe Seine. L'ingénieur général des Ponts entamera son second mandat le 25 juillet.

Il avait été nommé en 2021 à la direction générale du port de Dunkerque, rendue vacante en 2020 par la nomination de Stéphane Raison à la tête du nouvel ensemble portuaire de l’axe Seine, Haropa. Le stéphanois Maurice Georges était alors directeur des services de la navigation aérienne à la Direction générale de l’aviation civile (DSNA) quand il a été « débauché ».

Il vient d'être reconduit pour un second mandat à la tête de ce directoire qui comprend également Daniel Deschodt (le directeur commercial et directeur adjoint qui assure la vacance du pouvoir), Christian Minet, directeur de l’exploitation et Julien Lernould, directeur financier.

Surdiplômé, Maurice Georges est passé par la rue d’Ulm (Normal Sup), l’École nationale de l’aviation civile (Enac), et Ponts, Eaux et Forêts. Il est agrégé de mathématiques et titulaire d’un DEA de mathématiques appliquées.

Gros enjeu de décarbonation

Plébiscité par les chargeurs, vanté pour sa fiabilité sociale, Dunkerque est parmi les ports français celui qui a, entre autres, l'un des plus gros enjeux de décarbonation compte tenu de son bassin industriel fort émetteur.

Son projet de décarbonation, baptisé DKarbonation, porté par le groupement d’intérêt public Euraenergie, a été parmi les deux premiers à avoir été sélectionné par le programme des « Zones industrielles bas carbone » (ZiBac) mis en place par le gouvernement dans le cadre de France 2030 pour y favoriser une réindustrialisation verte.

Pour cela, il a bénéficié d'une aide de l’État de 13,6 M€ qui doivent être utilisés pour financer les études d’ingénierie et de faisabilité de quatre projets notamment (construction d'une autoroute de la chaleur, d’infrastructures CO2, électrification de la zone et production d’hydrogène bas carbone...).

À travers ces nouvelles infrastructures, l'objectif affiché est de consolider les 17 000 emplois existants et de créer 3 000 emplois supplémentaires directs et 7 500 emplois indirects, avait fait valoir le gouvernement.

La rédaction

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