Qu’il s’agisse d’opérations de maintenance ou de construction de nouveaux réacteurs, le nucléaire a le vent en poupe et contribue à la bonne tenue du marché colis lourd. Les secteurs du pétrole et du gaz restent très dynamiques, portés par la forte hausse des prix. Plus confidentiel mais tout aussi dynamique, l’acheminement sur zone de matériels militaires en particulier vers l’Asie. Le déploiement de forces de dissuasion occupe à la fois les navires polyvalents et colis lourds, équipés de grues d’une capacité jusqu’à 1 000 t, notamment pour les transports de navires militaires en pontée. Certains tronçons d’avions de défense empruntent également la voie maritime. Le transport maritime de bâtiments militaires par navire spécial s’avère être plus économique qu’un positionnement par ses propres moyens avec un bâtiment d’escorte. Les ministères des Armées choisissent les armateurs en fonction des spécifications techniques de leurs navires mais aussi de leur discrétion.
Pour l’éolien, après un démarrage un peu poussif en France, les opérateurs tablent plutôt sur 2025-2027 pour les opérations colis lourds. Le déploiement des éoliennes a fait l’objet d’un accord entre l’État français et la filière portant sur l’installation de 2 GW par an jusqu’en 2025. En attendant la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie qui sera votée en 2024…
