L’électrification des équipements portuaires et l’alimentation électrique à terre appellent un « réseau électrique sûr et sécurisé » et, pour cela, des systèmes de stockage, de conversion et de transport, notamment pour convertir l’énergie en hydrogène.
« Elle suppose l’installation d’infrastructures de câbles et de pipelines à l’intérieur ou à proximité du port pour l’électricité, les vecteurs énergétiques et le transport du CO2, mais aussi des connexions rail/eau/route avec l’arrière-pays pour le transit des ressources et des produits finis. »
Les auteurs font référence au transport provenant de matériaux circulaires ou biosourcés, qui devraient augmenter en raison des activités de transformation des déchets en énergie et en produits chimiques. « Ces liaisons avec l’arrière-pays et les nouvelles méthodes de chargement et de soutage devraient avoir une incidence sur les types de navires destinés à la navigation intérieure, sur la fréquence des escales et sur le chargement/déchargement. » En particulier pour les places portuaires proches des zones urbaines quand il s’agira de sortir les nouveaux produits énergétiques plus dangereux.