Alors que 9 M€ ont été déjà investis en 2021 pour Bassens, une nouvelle enveloppe de 12 M€ sera dédiée en 2022-2023 à la manutention et au stockage. « Une troisième phase, non budgétée pour l’instant, portera sur la remise à niveau des voies ferroviaires pour des trafics de conteneurs et vracs, afin de créer à terme un petit terminal multimodal », a annonce Jean-Frédéric Laurent, le directeur général du port.
Le plan stratégique prévoit également 15 M€ dans les trois ans à venir pour rénover les infrastructures de réparation navale, un chantier d’ores et déjà engagé.
Le terminal du Verdon, qui a rejoint la liste des 49 nouveaux « sites industriels clés en main » voulus par le gouvernement, est désormais en mesure d’accueillir sur 37 ha de nouvelles activités. Sous cette appellation sont fléchés des terrains pour lesquels l’État garantit un délai de trois mois pour l’obtention du permis de construire et de neuf mois pour les autorisations environnementales.
Bordeaux s’emploie en outre à s’inscrire dans les futurs réseaux de fabrication et d’usage autour de l’hydrogène. Plusieurs projets sont en cours, de la valorisation de l’hydrogène fatal de l’industriel Nouryon à l’implantation sur 50 ha à Ambès, par la société GH2, d’une unité de production d’hydrogène couplée à de la fabrication d’ammoniac. « C’est un projet d’envergure nationale », souligne Jean-Frédéric Laurent, « la production de 14 000 t d’hydrogène, avec des électrolyseurs d’une puissance de 100 MW, n’existe pas encore en France. »