Les deux-tiers des porte-conteneurs concernés par un retard

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67 % en septembre 2018; 77,4 % en 2019; 56 % en 2020 et 34 % en 2021. La fiabilité horaire des navires, contextualisée sur quatre ans par le cabinet Sea-Intelligence, donne la mesure du phénomène. En d’autres termes, en septembre, dernières données disponibles, seul un navire sur trois est arrivé à l’heure au port. Par rapport au mois de septembre 2020, elle s’est donc dégradée de 22 points, mais comparé à août (33,5 %), le respect des horaires par les porte-conteneurs s’est amélioré de 0,6 point. Analysée sur l’année, la situation révèle une certaine constance dans les retards: entre mars et juin, le nombre de porte-conteneurs à l’heure était légèrement supérieur avec une moyenne de 39,4 %. Le seul point positif, si l’on peut dire, est que la fiabilité a cessé de se dégrader, indique le cabinet spécialisé dans les données maritimes, auteur de cette comptabilité qui passe au tamis 34 routes maritimes empruntées par plus de 60 transporteurs.

En revanche, le retard moyen des navires s’établissait encore en septembre à 7,27 jours, certes mieux que les 7,7 jours en août, « qui avait été un creux historique en matière de fiabilité » mais qui reste toujours à un niveau élevé. Cet indicateur n’a cessé de se dégrader tout au long de l’année où la moyenne a été de 6,67 jours. En septembre, Maersk apparaît une nouvelle fois comme le plus fiable des 14 premières compagnies mondiales. Le respect des programmes a été observé avec un taux de fiabilité des horaires de 44,2 %, suivi de Hamburg Süd avec 37,3 %.

Tous, à l’exception de Maersk, encaissent des baisses de plus de 20 points de pourcentage sur une base annuelle.

Ces données sont le reflet des importants goulets d’étranglement et tensions des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement tout au long de l’année 2021. Les retards concernent toutes les routes maritimes et ne sont donc pas seulement limités à quelques grands trafics clés. Toutefois, toutes les voies commerciales ne sont pas impactées avec la même ampleur. Les trafics les moins touchés sont principalement reliés à l’Amérique du Sud, depuis l’Europe et l’Amérique du Nord.

Ports mondiaux, rétrospective 2021

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