Le port normand propose près de 70 allers-retours hebdomadaires vers 16 destinations françaises et européennes via une demi-douzaine d’opérateurs, dont Naviland Cargo, DeltaRail, T3M, Ferovergne (groupe Combronde) et Fluviofeeder Armement (groupe Marfret).
Delta Rail a lancé dernièrement une nouvelle liaison hebdomadaire entre Chalon-sur-Saône, en Bourgogne-Franche-Comté, et Le Havre. Avec cette liaison, les chargeurs disposent d’une nouvelle offre pour relier Le Havre à Marseille, en sus de celle déjà proposée sur cet axe par Naviland Cargo.
Pour ne pas être oublié des programmes d’infrastructures ferrées, le port normand soigne ses relations avec SNCF Réseau, principalement en portant à sa connaissance ses capacités de transfert de flux établies sur la base d’informations recueillies auprès des opérateurs de transport et des chargeurs. Cela a été le cas avec la nouvelle ligne ferroviaire entre Serqueux (Seine-Maritime) et Gisors (Eure), qui doit améliorer la desserte de l’hinterland de Rouen et du Havre et augmenter le potentiel ferroviaire sur l’axe Seine. Avec ce service, les opérateurs de transport combiné disposent d’un itinéraire alternatif à l’axe historique Paris-Rouen-Le Havre. « Il donnera accès à une offre de 25 sillons supplémentaires par jour et permettra de faire circuler des trains qui pourront arriver avant 9 heures du matin au port du Havre », relève Isabelle Delon, directrice générale adjointe clients et services chez SNCF Réseau.
Dans le cadre du plan de relance nationale sur le fret ferroviaire a été mise en place une navette entre Gennevilliers et l’Espagne. Le premier départ est prévu en novembre avec trois trains par semaine dans un premier temps.
La société Carrières du Boulonnais a par ailleurs décidé de basculer de la route vers le rail ses approvisionnements de calcaire destinés à la société Vrac de l’estuaire (équivalent de 1 300 poids lourds par an) soit 30 trains dans l’année de Boulogne au Havre. Un premier train a été opéré le 25 septembre.
