Dans un contexte d’explosion des échanges commerciaux entre l’Asie et le continent américain, AAL a décidé de renforcer les fréquences et le tonnage de la ligne de tramp que la compagnie a initiée entre l’Asie du Sud-Est et le continent américain. Forte d’une demande de transport croissante et de plus en plus diversifiée, elle s’engage à effectuer un voyage par mois et à opérer plusieurs types navires polyvalents (MPV).
« En général, ce sont des petites cargaisons qui sont réservées au départ de l’Asie alors que la demande au départ des États-Unis porte sur du fret en lien avec des projets d’énergies renouvelables et de GNL. Toutefois, nous observons un glissement progressif vers une demande pour du colis lourd en provenance d’Asie », explique Michael Morland, directeur général de AAL Americas, basé à Houston.
La flotte d’AAL comprend des MPV de différentes tailles qui offrent une capacité de chargement allant jusqu’à 40 000 m3 et 700 t. « Les deux tiers de nos navires se situant dans le segment des méga-porteurs [plus de 30 000 tpl, NDLR], la capacité d’AAL à grouper du volume sur des traversées mensuelles offre à la clientèle des effets d’échelle significatifs », assure le dirigeant.
S’il estime que l’administration Biden maintiendra une ligne ferme en matière de relations commerciales avec la Chine, il anticipe néanmoins un dialogue plus constructif entre les deux superpuissances. Le transporteur prévoit également une augmentation des volumes de fret à destination de l’Amérique du Sud.
« Comme notre service en provenance d’Asie transite par le canal de Panama, nous suscitons de l’intérêt de la part de chargeurs de l’Amérique du sud et du centre. Il y a des signes d’investissement dans le secteur du pétrole et du gaz ainsi que dans les énergies renouvelables. Nous sommes prêts à déployer plus de capacités dans la région si nécessaire ».