Pour relancer ses ports, le gouvernement brésilien a modifié sa réglementation de façon à faciliter les investissements privés dans les terminaux et les infrastructures ferroviaires. La gestion des terminaux a été assouplie au profit des concessionnaires. Treize appels d’offres vont être lancés d’ici la fin de l’année concernant les dix principaux ports du pays. Santos, premier port d’Amérique du Sud par ses volumes, devrait recevoir 1,77 Md$ d’investissements sur les dix années à venir. Une première phase a déjà alloué 77 M$ pour deux terminaux de pâte à papier.
Vient ensuite Imbituba, au sud de Santos, où les investissements portent sur des terminaux, du stockage et des équipements portuaires. D’ici janvier prochain sont attendus des annonces similaires pour Itaqui (deux terminaux de vrac liquide), Maceió (vracs liquides, acide sulfurique) et Macapá (tourteaux de soja). Les autres ports concernés sont ceux de Paranaguá, Vila do Conde, Aratu, Itaguaí et Porto Alegre.
7,5 Md$ en faveur du rail
Le Brésil compte aussi renforcer le cabotage le long de ses 8 000 km de côtes. Il vise notamment à augmenter le volume de conteneurs transportés pour passer de son trafic actuel de 1,2 MEVP à 2 MEVP en 2022.
Quant au rail, l’objectif est de relier les zones minières et agricoles aux ports et de commencer à se libérer du transport routier. 7,5 Md$ d’investissements privés sont attendus. Les premières lignes concernées sont celles qui acheminent le minerai de fer de la multinationale Vale à leurs débouchés maritimes et les grains vers Itaqui et Santos.
Trafic
2019
638,65 Mt (+ 3,89 %)
1er semestre
538 Mt (+ 4,4 %)