Entre janvier et mars de cette année, les six principaux ports du range nord européen (Hambourg-Le Havre) ont traité 10,6 MEVP, soit une baisse de 3 % par rapport à l’année précédente. Cette moyenne cache quelques changements majeurs entre les ports.
Le volume du seul port français dans le range nord, Le Havre, a chuté de 23 %, à 532 000 EVP. Les places néerlandaise et allemande – Rotterdam et Hambourg – ont également accusé des baisses, de 5 % et 6 % respectivement avec 3,55 MEVP et 2,16 MEVP. L’autre port allemand de Bremerhaven s’inscrit également dans une tendance négative mais plus limitée, de 3 %, à 1,2 MEVP. Avec une croissance de 9 %, Anvers ressort comme le grand gagnant avec 3 MEVP, resserrant l’écart avec le leader européen Rotterdam.
Sur le range nord, les rapports de force ont glissé. Le Havre a encore cédé des parts de marché, passant de 6,4 % à 5 %. Rotterdam perd également quelques plumes, détenant désormais 33,6 % du marché contre 34,4 % il y a un an. Logiquement, Anvers récupère la mise, accaparant 28,6 % de parts de marché contre 25,5 %. À 20,4 %, Hambourg a perdu 1,8 point en un an. Les deux autres ports allemands n’ont rien lâché, préservant leurs parts du gâteau nord-européen.
En 2019, les six principaux ports à conteneurs de la zone Hambourg-Le Havre ont traité 44,2 MEVP, soit une hausse moyenne de 2 % par rapport à l’année précédente. À l’inverse de la tendance, avec une hausse de 6 %, Hambourg s’est très bien comportée, tout comme Anvers, avec une croissance de 7 %. Et ce, au détriment de Bremerhaven (– 11 %) et de Wilhelmshaven (– 4 %). Pour résumer, Anvers et Hambourg ont gagné des parts de marché, au détriment du Havre (– 4 %), de Bremerhaven et de Wilhelmshaven tandis que la position de Rotterdam (+ 2 %) est restée inchangée.
