Lorient, un premier semestre dans la douleur

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À l’instar de Brest, Lorient est essentiellement un port d’importation, avec 90 % de trafics entrants: produits destinés à l’alimentation animale (soja, drêches de maïs ou tourteaux de tournesol), hydrocarbures ou encore matériaux pour la construction (sable et ciment). Les quelques marchandises qu’il exporte concerne surtout bois et pneus broyés pour les chaufferies industrielles. Propriété de la Région Bretagne, comme Brest et Saint-Malo, le port morbihannais est géré par SAS Lorient Port de Commerce Bretagne Sud.

Les tonnages pour ce début d’année 2020 ne dérogent pas à la règle: ils sont en baisse assez sensible, passant de 1,434 Mt à 1,148 Mt, soit presque 20 % de recul avec toutefois certaines disparités dans plusieurs filières.

Les produits pétroliers raffinés qui, au premier semestre 2019, approchaient des 300 000 t, ressortent à 243 714 t cette année. Les pierres, sables et graviers perdent quant à eux 88 000 t pour s’établir à 281 281 t. Les tourteaux, qui passent de près de 516 000 t à 379 359 t, plombent le résultat.

Les exportations de produits broyés sont quant à eux en augmentation d’environ 5 000 à 17 000 t. Les ciments, à 38 758 t, gagnent plus de 7 000 t. Les autres trafics, moins importants, se maintiennent globalement.

Côté transport de passagers, nulle exception pour Lorient. Transport vers les îles ou escales de croisière, c’est le calme plat. La saison, qui prévoyait onze escales avec une première au mois d’avril de l’Austral, est pour le moment en suspens.

Trafic

2019: 2,68 Mt

(+ 9,4 %)

1er semestre 2020

1,14 Mt (– 20 %)

France

Port

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