Les ports intérieurs voient dans le projet chinois des nouvelles routes de la soie « une occasion de développer de nouvelles opportunités commerciales », puisqu’ils les considèrent comme un prolongement naturel de leur rôle en tant que trait d’union logistique entre les ports maritimes et les transports terrestres. En effet, les nœuds modaux que constituent les ports intérieurs sont des points d’entrée intéressants pour les trains en provenance de Chine et à destination de l’Europe, si l’on en juge par l’exemple de Duisbourg, principal port intérieur européen, qui s’est également imposé comme la principale destination européenne des trains chinois (cf. p. 57). Les ports maritimes, quant à eux, n’affichent pas trop d’inquiétude face à cette nouvelle concurrence du train sur les transports intercontinentaux de conteneurs : l’Espo considère « les liaisons ferroviaires Europe-Asie comme un moyen de transport complémentaire. Compte tenu des économies d’échelle réalisées par le transport maritime, les ports maritimes européens sont convaincus qu’il restera le mode de transport dominant ».
Pré et post-acheminement
Les ports maritimes n’ont pas peur des nouvelles routes de la soie
Article réservé aux abonnés