Santander, qui a enregistré un trafic de 486 000 véhicules en 2018 (n° 3 en Espagne) arrive en tête avec une note de 4,3 points (sur 5), en légère amélioration par rapport au classement précédent (4,2). Il doit notamment cette place aux accès ferroviaire et routier ainsi que pour la manutention des véhicules et les procédures douanières. L’Autorité portuaire envisage de construire un silo vertical de stockage sur 73 000 m2qui devrait permettre de consolider cette « pole position ».
En deuxième place, Sagonte et de Malaga rivalisent à 4,2 points chacun. Le premier, qui dépend de l’Autorité portuaire de Valence (APV), a enregistré un trafic de 284 000 véhicules l’année dernière. Les procédures douanières sont distinguées (5 points) ainsi que l’accès routier (4,8 points). Malaga (42 000 véhicules) est manifestement apprécié des chargeurs en dépit d’un accès ferroviaire limité et non utilisé par les constructeurs.
Paradoxale Barcelone,
Pasaia (255 000 véhicules), dans le Pays basque espagnol, au 3e rang des ports plébiscités par les constructeurs automobiles, devrait être conforté par le projet en cours de réalisation en vue de permettre l’accès de convois ferroviaires de 550 m. Valence, 2e port en termes de trafic en 2018 (510 000 véhicules) et Tarragone (192 000 véhicules) obtiennent quatre points et un quatrième rang.
Le leader du trafic portuaire d’automobiles, Barcelone (729 000 véhicules) n’atteint pas les 4 points (3,9) et en perd encore par rapport à 2017 (4,1). Il ferme le classement. Ce repli s’explique par une diminution, de l’efficacité et de la qualité du service, liée à la saturation portuaire. Vigo (415 000 véhicules) reçoit la même note. Le terminal roulier de Bouzas est utilisé notamment par Citroën qui y dispose d’un site important mais le port est très handicapé par l’absence d’accès ferroviaire.