Si le système allemand est pratiquement similaire à ce qu’a initié Rotterdam, Anvers s’est limité au traitement automatique du stockage. Dans le port scaldien, DP World a procédé à une petite automatisation qui concerne les zones de stacking des conteneurs. Dès qu’un tracteur ou un straddle carrier dépose au début de la zone de stacking un conteneur, ce dernier est pris en charge par le portique qui va le placer à l’endroit prévu. Même opération pour l’évacuation d’une boîte. Dans le cas d’Anvers et de Zeebrugge, automatiser d’autres fonctions déboucherait sur une sérieuse confrontation avec les syndicats. En Chine, où le syndicalisme est quasi inexistant, l’automatisation totale de terminaux est une actualité. De là à penser que là où les forces syndicales sont inexistantes ou inopérantes, cette métamorphose se fera plus vite?