Tributaires de l’activité des ports, les stations épousent leur dynamique et présentent donc des tendances contrastées. Consolidant les entrées, sorties et mouvements de navires, le nombre d’opérations enregistrées en 2018 par les 30 stations de pilotage (dont 8 Outre-Mer) s’est établi à 105 184 opérations (+ 0,6 %) dont 91 859 en métropole (+ 0,6 %) et 13 325 en Outre-Mer (en léger repli). Cette relative stabilité dans les opérations s’accompagne d’une baisse du volume piloté de 1,7 %, sous la barre des 4,6 milliards de m3. Le volume moyen des navires pilotés dans les GPM marque aussi le pas, à 45 900 m3 (contre 46 169 en 2017) et à moins de 40 000 m3 dans les autres ports. Le chiffre d’affaires du pilotage maritime est estimé à 100 M€. Les effectifs restent stables, avec 331 pilotes (ils étaient 500 dans les années 80).
Pour rappel, les pilotes « assurent la sécurité des navires, de leurs équipages et des installations portuaires, contribuent à la protection de l’environnement et des littoraux européens, et permettent la fluidité des transits portuaires ». Ils ont en outre une mission dans la sécurité, avec l’obligation de rapporter tous les incidents constatés à bord des navires (« nous sommes les seuls à voir fonctionner les navires en dynamique ») et la sûreté, avec la « détection de signaux et comportements anormaux ».