DP World a traité 53,63 MEVP dans ses 78 terminaux à conteneurs répartis dans 40 pays entre janvier et septembre 2018, soit une augmentation de 2,6 % par rapport à la même période de l’année dernière et de 3,7 % à périmètres constants (exceptés Berbera au Somaliland, Limassol à Chypre, Paita au Pérou, Doraleh-Djibouti et Saïgon au Vietnam). Mais entre les 3e trimestre 2017 et 2018, l’Émirati enregistre toutefois une baisse de 1,4 %, en raison notamment des mauvaises performances sur les Émirats arabes unis (EAU). Sur les 9 mois de l’année, 11,3 millions de conteneurs y ont été manutentionnés, en baisse de 2,1 % sur un an et de 6,7 % sur les 3 derniers mois. De mauvais résultats que le 3e opérateur portuaire mondial justifie par un environnement économique difficile et à de faibles marges Sur les 9 premiers mois de l’année, toutes les zones progressent, la plus importante étant réalisée sur les Amériques et l’Australie (+ 3,7 %, à 6,72 MEVP) et l’Asie-Pacifique (+ 3,1 %, à 24,66 MEVP) tandis que la croissance est plus faible sur les zones Europe, Moyen-Orient et Afrique (+ 1,7 %, à 22,29 MEVP).
En fait, l’ensemble des résultats pâtit d’un 3e trimestre particulièrement décevant et ce, pour toutes les zones, mais en particulier en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (– 4,4 %), où les volumes sont passés de 7,66 à 7,32 MEVP. Et ce, malgré la croissance observée à Londres-Gateway et à Rotterdam. Sur une base consolidée (les terminaux sur lesquels DP World exerce un contrôle au sens des IFRS), l’opérateur a traité 27,7 MEVP entre janvier et septembre, « soit une amélioration de la performance de 1,6 % en données publiées et de 2,2 % en glissement annuel par rapport à l’année précédente ».
