Alteo, dans le sillage de Perrier

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Retirer des camions à la route, l’idée est séduisante et louable. Pour autant, cela suppose d’avoir gros volumes, des cadencements et de la fiabilité. Dans le sillage de Nestlé Waters, Alteo, autre grand chargeur du port de Marseille-Fos, songe à faire de même et à opérer deux trains par jour entre l’usine de Gardanne et le terminal de Fos pour exporter près de 8 000 conteneurs par an.

Chaque semaine, le leader mondial de silice reçoit directement dans son usine de Gardanne sa matière première, la bauxite, déchargée des navires et rechargée sur des wagons-citernes au terminal minéralier. « Les flux ferroviaires en région se sont développés à l’origine pour le trafic de bauxite. Chaque jour, nous recevons deux trains de bauxite, ce qui représente l’équivalent de 250 allers-retours de camions. Nous songeons à exploiter le flux retour en ajoutant aux wagons-citernes qui repartent vides des plateformes pour poser les conteneurs de silice. Les terminaux à conteneurs de Seayard et Eurofos ne sont pas très loin du terminal minéralier. Si les conteneurs arrivaient demain par le train, cela éviterait également aux camions d’attendre à l’entrée des terminaux », pointe Frédéric Ramé, président d’Alteo. Chaque jour, 40 camions sortent de l’usine de Gardanne. Si l’industriel parvenait à résoudre son équation économique, il retirerait à la route 16 000 allers-retours de camions par an. Une équation qu’il espère résoudre en 2019 ou 2020.

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