Certes, l’Asie et l’Extrême-Orient, avec 382,8 millions de conteneurs traités (+ 6 %), est la région du monde où le trafic conteneurisé est le plus dense mais c’est l’Amérique latine qui offre le coin du monde portuaire le plus dynamique (+ 10 %, 27,54 MEVP) devant le sous-continent indien (+ 9 %, 22,53 MEVP). Gagnant 3 millions de conteneurs (soit 46,65 MEVP), la Méditerranée a progressé l’an dernier de 7 %, autant que l’Amérique du Nord qui franchit le cap des 55 MEVP et distance de peu l’Europe du Nord (54,52 MEVP), en hausse de 6 %.
Au final seul le Moyen-Orient est atone, se figeant autour de 33,20 MEVP. L’Australie et l’Afrique restent des parents pauvres, avec une activité n’excédant guère les 6 millions de « boîtes » manutentionnées. Enfin, côté opérateurs de terminaux conteneurisés mondiaux, le groupe singapourien PSA règne sans conteste tout en enregistrant la plus forte progression de son activité (+ 10 %, à 57,6 MEVP). Il distance de quelque 10 millions de conteneurs le chinois Hutchison Ports (48,30 MEVP), cependant en hausse de 6 %. Dubai Ports World (DP World) a achevé l’année sur 42,40 MEVP (+ 6 %) et le néerlandais APM Terminals sur un trafic de 39,5 MEVP (+ 6 %). China Merchant Ports ferme le ban autour de 30 MEVP mais en croissance de 8 % tandis que son compatriote Cosco Shipping Ports a vu son trafic reculer de 10 %, avec 27,50 MEVP.
