Anvers accélère sur le ferroviaire

Article réservé aux abonnés

L’organisation Railport, née à l’initiative du port d’Anvers et chargée de gérer le transport ferroviaire dans les zones portuaires rives droite et gauche, vient de nommer un CEO (Nils van Vliet) pour activer la concrétisation de l’intermodalité, avec pour objectif de porter à court terme la part du rail dans la zone portuaire de 7 à 15 %.

L’armement MSC vient, pour sa part, de lancer une navette ferroviaire à partir du grand terminal MPET (PSA/MSC) rive gauche vers Garocentre à La Louvière, en complément de sa propre navette fluviale qui opère à raison de trois départs par semaine dans chaque sens. La navette ferroviaire, soit 10 EVP par expédition dans un premier temps, réalisera cinq départs par semaine dans chaque sens. Elle sera opérée par Lineas (IFB/SNCB). Ces activités de transport relèvent de la filiale de l’armement Medlog, dans le cadre du « Carrier’s haulage ».

L’opérateur ferroviaire suisse Schweizerzug (groupe Swissterminal) a lancé récemment une connexion directe entre les terminaux d’Antwerp Gateway et Frenkendorf/Bâle avec une rotation de deux départs hebdomadaires dans chaque sens. Cette liaison ferroviaire permet d’établir des correspondances de et vers Niederglatt/Zurich et Melzo/Milan. Selon les responsables, elle offrirait aux chargeurs des délais de transit plus courts par rapport au transport fluvial qui souffre de congestion à Anvers.

Quant au terminal Combinant, joint-venture entre BASF et les opérateurs ferroviaires Hupac et Hoyer, il augmente sa capacité grâce à une extension de 17 000 m2. L’installation qui traite une douzaine de trains par jour, dispose de 5 voies et de trois portiques. En 2017, son trafic a porté sur 145 000 unités (+ 5 %). Parmi les principaux clients opérateurs, Hupac qui a repris récemment ERS Railways ainsi que les 47 % que ce dernier détenait dans l’opérateur hambourgeois boxXpress.

Anvers aura sa bourse internationale Breakbulk

La communauté maritime et portuaire anversoise n’a manifestement pas accepté le transfert de la manifestation « Breakbulk Europe » à Brême (cf. JMM n° 5086). La réaction se traduit par l’organisation d’une bourse breakbulk « Antwerp XL » qui se tiendra dans le grand centre d’exposition en mai 2019, et par le boycott de celle de Brême, prévue du 21 au 23 mai. L’organisateur américain de salons Easyfairs apportera son concours aux promoteurs de cette Bourse bis, pour laquelle il y aurait déjà une vingtaine d’exposants. Le concept sera différent, en ce sens que l’accent sera mis sur les activités et professions directement impliquées dans les trafics breakbulk (projets, colis lourds et hors normes). Les candidats exposants auront donc le choix entre deux manifestations. La réunion prévue à Anvers le 13 septembre prochain à bord du navire OceanDina sera l’occasion pour les 600 participants de prendre connaissance des formalités du nouvel événement. Anvers entend ainsi réaffirmer sa position de leader européen dans ce type de trafic. B. V. D. B.

Cluster portuaire

Shipping

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15