Depuis sa création en 2009, Caribbean Line participe à l’essor du commerce de la région Caraïbes en assurant des liaisons maritimes régulières avec l’Europe. Dans ce cadre, la filiale du groupe martiniquais CEM s’est distinguée à plusieurs reprises par ses services innovants: première liaison transatlantique touchant en direct la partie française de Saint-Martin, soutien du trafic intra-caribéen par des escales régulières entre ses îles… Sur cette zone, « pour nous rien n’est impossible », résume Xavier de Moussac, son président. Au moyen de deux navires affrétés à temps et équipés de leurs propres systèmes de levage, le sur-mesure est en effet le crédo de la compagnie. « La seule limite est la capacité de nos grues embarquées ». Soit entre 60 et 80 tonnes. « Ces grues à bord de nos navires de 6.000 à 9.000 tpl et de 6,5 m de tirant d’eau maxi, confèrent une forte autonomie et une grande flexibilité dans les ports principaux et secondaires dont la desserte nous démarque par rapport à nos concurrents ».
Europe – Caraïbes en 20 jours
Préfabriqués pour le BTP, pièces au gabarit exceptionnel dont celles du nouveau site de lancement de Kourou, matériels roulants, palettes et conteneurs tous produits ou matières premières et agroalimentaires telles que bois, riz, bauxite, ferrailles… « Caribbean Line transporte toutes les tailles d’envois conventionnels, du simple colis au chargement volumineux et lourd, ainsi que des vracs solides. Notre expertise est notamment reconnue dans le transport de bateaux, dont de plaisance, et tous les types de matériels roulants. A la suite des récents cyclones, la part des matériaux de construction dans nos cargaisons a aussi sensiblement augmenté ».
Avec une fréquence mensuelle sur chaque port desservi, la compagnie opère une ligne régulière entre l’Europe du Nord, les Caraïbes, la Guyane, le Suriname et le Guyana. « La rotation complète d’un navire est de deux mois avec un transit-time entre le dernier port européen et le premier port caribéen touchés d’une vingtaine de jours ». Au travers de commissionnaires et transitaires qui remettent jusqu’à 90 % de son fret, Caribbean Line s’adresse à de grands groupes industriels, ETI et PME ainsi qu’à des TPE et particuliers.
La Rochelle et le Brésil à l’étude
En Europe, Anvers et Sheerness sont actuellement les deux principaux ports de départ sachant que, selon les demandes clients, Carribbean charge depuis d’autres ports. « Setubal au Portugal ou Bilbao en Espagne sont ainsi des escales courantes ». En parallèle, la compagnie pense intensifier son activité avec un troisième navire en rotation régulière sur sa ligne. Sont à l’étude aussi un chargement régulier depuis la France et une escale au nord du Brésil. Les ports identifiés sont, pour l’heure, La Rochelle et Macapa. En plus de représentations en propre dans tous les ports caribéens desservis, la compagnie dispose déjà de bureaux en France et au Brésil. « Nous sommes présents en propre dans une dizaine de pays et îles. Ce réseau est complété par des représentations historiques comme WM Shipping à Sheerness ou Kennedy Hunter à Anvers », précise Xavier de Moussac.