La zone industrielle de Port-Jérôme se situe le long de la Seine à mi-chemin entre Le Havre et Rouen. À l’heure actuelle, elle accueille près 8 900 entreprises dont la troisième raffinerie de France, Exxon Mobil. Après Port Jérôme-1 et 2, la Communauté de communes Caux Seine Agglo souhaite à présent porter le projet Port-Jérôme-3, qui pourrait voir le jour à l’horizon 2020. Port-Jérôme-3 devrait s’étendre sur 110 ha. Les terrains dédiés à de nouvelles implantations font déjà l’objet d’études depuis une dizaine d’années. À la fin 2017, une nouvelle étape devrait être franchie avec l’approbation par la communauté de communes du dossier de création de la ZAC (zone d’aménagement concerté). Puis devrait intervenir la phase de réalisation intégrant des compléments d’études, des acquisitions foncières et enfin les travaux. La question de l’impact environnemental sera également évoquée à l’occasion d’une étude d’impact. Un premier projet a d’ores et déjà été identifié avec Lafarge qui souhaite implanter une unité de broyage et de concassage de granulats issus de dragages en mer et en Seine.
Une finalisation indispensable
Les responsables de l’agence économique Caux Seine Développement mettent en avant le fait que Port-Jérôme-3 est le dernier site de développement économique multimodal en bord à quai avant Paris. Il est à la fois accessible par route, fer et voie d’eau. La finalisation de ce projet devient d’autant plus indispensable que Port-Jérôme-2 arrive presque à saturation. Avec l’implantation du groupe Panhard et la création d’une unité de fabrication d’hydrogène, il ne resterait plus qu’une cinquantaine d’hectares disponibles.