Fin mars, le port de Bayonne a généré près de 600 000 t de flux de marchandises, soit près de 5 % (+ 40 000 t) de plus que l’an dernier. Le différentiel avec le premier trimestre 2015 est encore plus marqué (+ 100 000 t). « On inverse la courbe. Les investissements réalisés sur les infrastructures et pour améliorer les coûts portuaires portent leurs fruits. On redevient compétitifs », estime Georges Strullu de la CCI Bayonne Pays basque.
Des perspectives se dessinent
Si, en ce début d’année, le trafic sidérurgique est encore à la peine (– 11 % de ferrailles et -5 % de billettes), des perspectives se dessinent avec une montée en puissance, après les phases de tests de cet été, des nouveaux Laminoirs des Landes qui pourraient générer 500 000 t de flux maritimes d’ici à 2019. Dynamisés par la mise en place d’un opérateur ferroviaire de proximité (OFP), les trafics de maïs restent stables malgré la baisse générale du volume des récoltes françaises. Le début 2017 est marqué également par l’arrivée d’un nouveau trafic d’import d’hydrocarbures raffinés (17 000 t à fin mars), avec un volume estimé, selon le port, à 150 000 t/an. De même, lancé il y a deux ans, le trafic de coke de pétrole, boosté par les possibilités de liaison ferroviaire, pourrait peser près de 50 000 t/an. Les engrais (+16 %) et les produits chimiques (+46 %) affichent des tendances à la hausse, mais sans doute conjoncturelles. En revanche, les trafics liés au bois continuent de s’infléchir, la demande d’import de la part des industriels landais et basques face au déficit de production de bois local ne s’étant toujours pas concrétisée.
