Sur la période, le trafic global a progressé de 1,7 % à 35,4 Mt. Une évolution qui est à mettre sur le compte du trafic de vracs qui augmente de 6,7 % (12,2 Mt) et dépasse pour la première fois la barre des 12 Mt sur un trimestre. En revanche, le trafic de projets faiblit légèrement à 23,1 Mt (– 0,7 %), de même que les conteneurs qui, avec 2,2 MEVP, se placent juste derrière le résultat 2016 (– 0,7 %). Selon Ingo Egloff, directeur de Hambourg Hafen Marketing, la forte progression du vrac est à mettre sur le compte de l’augmentation du trafic de charbon et de fer: « On peut sentir que la centrale thermique de Moorburg est en pleine charge », a-t-il précisé en mentionnant également les besoins accrus des aciéries de Salzgitter. Le résultat décevant du trafic conteneurs est la conséquence d’une réduction de 2 % de l’activité avec les ports chinois.
Les ports sud-coréens sortent du « top ten » hambourgeois
Par ailleurs, les ports sud-coréens sont sortis du « top ten » hambourgeois, pendant que les échanges avec le Viêt Nam ont progressé de 37 %. Cette évolution, qui se situe encore à bas niveau, est cependant significative de la situation économique actuelle en Asie. En revanche, les échanges avec la Russie, bien que loin de combler le recul sur les pays asiatiques, effectuent un bond de 15 %. « Pour l’activité conteneurs, nous prévoyons une année 2017 au moins équivalente à 2016 », a précisé Ingo Egloff (8,9 MEVP en 2016). Enfin, suite à la consolidation du secteur et aux récentes fusions, le port de Hambourg a perdu un service de ligne sur l’Asie et un sur l’Amérique du Nord, mais a par ailleurs récupéré 12 services de lignes entre l’Asie et l’Europe (dix pour HHLA et deux pour Eurogate).