Haropa vante les atouts de Radicatel et Port-Jérôme

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Le terminal de Radicatel est actuellement connecté avec 21 ports dans le monde et dispose d’une quarantaine d’offres commerciales hebdomadaires. Pour le réacheminement, il utilise à 60 % le ferroviaire et à 40 % le mode fluvial. L’armateur néerlandais Seatrade y opère notamment plusieurs services vers la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et les Antilles. Mais c’est dans le domaine de la logistique que le territoire tire incontestablement sa force. Le logisticien belge Katoën Natie est présent à Port-Jérôme depuis 2005. Et ses entrepôts ne cessent de grandir. « Nous avons la chance d’être à proximité du port du Havre. Il y a également le terminal de Radicatel qui gère des flux. Notre stratégie est d’avoir en permanence des terrains disponibles pour répondre aux besoins des clients. Notre politique consiste également à acheter des terrains et à construire nos bâtiments », explique Gilles Gautheret, responsable du développement commercial chez Katoën Natie. Dans ses entrepôts, on trouve des biens de consommation à destination du nord de la France, du café, du cacao mais aussi des petites billes de plastiques destinées à l’industrie pétrochimique.

12 000 EVP par an

Katoën Natie est passé d’une superficie de 18 000 m2 en 2006 à 102 000 m2 aujourd’hui. Le logisticien réceptionne 12 000 EVP par an. Près de 20 000 camions entrent et sortent annuellement de son site. Autre poids lourd de la logistique qui s’est intéressé de près à ce territoire, le groupe indépendant Panhard qui développe simultanément deux projets, un au Havre et l’autre sur Port-Jérôme. Sur Port-Jérôme, Panhard a d’ores et déjà déposé un permis de construire pour deux entrepôts de 52 000 m2 et un troisième de 50 000 m2. Au Havre, le dossier est en cours.

De nouvelles ambitions sur la zone industrialo-portuaire

L’association Synerzip-LH vient de voir le jour au Havre. Cette nouvelle structure se donne pour objectif de créer un écosystème au sein de la zone industrialo-portuaire (ZIP). Il s’agit ainsi pour les industriels d’adopter un langage commun mais aussi de mutualiser des services, des réseaux ou du savoir-faire. L’approbation le 17 octobre d’un plan de prévention des risques technologiques a justement permis d’entamer la démarche et de rassembler tous les acteurs. Mais les ambitions vont plus loin encore. La ZIP souhaite également décrocher dans quelques mois un label « plate-forme chimie » à l’exemple de ce qui se passe en Allemagne avec les plates-formes de grande taille de Ludwigshafen (BASF) ou de Leverkusen (Bayer).

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