Les Trust Ports en tête

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Au cours du dernier exercice (clos en mars), les douze Trust Ports indiens, qui se trouvent sous la tutelle du ministère du Transport maritime, ont vu leur trafic augmenter de 6,79 % à 647,4 Mt, contre 4,32 % l’an dernier. Des résultats supérieurs à ceux des ports privés. Et ce pour la deuxième année consécutive, puisque ces derniers enregistrent une progression de 4 %. Dans ce peloton arrive en tête le port de Kandla qui a traité l’équivalent de 105,4 Mt de marchandises, soit une hausse de 5,39 %. Puis celui de Paradip, sur la côte Est du pays, qui affiche un score de 88,95 Mt (+16,45 %). Mumbai Port se range à la troisième place avec 63,05 Mt (+3,17 %). Jawaharlal Nehru Port (JNPT), situé à l’est de Mumbai, a vu son activité atteindre des sommets avec 4,5 MEVP traités en 2016-2017. Le terminal à conteneurs de JNPCT enregistre quant à lui son plus haut niveau à 1,53 MEVP au cours de l’année (+7,33 %).

Globalement, le trafic de minerai de fer a atteint son taux de croissance le plus élevé (164 %). Les autres cargaisons diverses et générales ont quant à elles augmenté de 18,53 %, et les produits POL (pétrole, huiles et lubrifiants) de 8,16 %.

En termes d’excédent d’exploitation, les principaux ports ont affiché cette année des résultats encore jamais atteints. JNPT a vu son excédent net dépasser 13 milliards de roupies contre 10,91 milliards en 2015-2016. Kandla Port a publié un excédent net en hausse de 54,4 % par rapport à l’an dernier.

Le tourisme de croisière opère également un démarrage. Dans ce domaine, le port de Mumbai est devenu le port d’accueil de référence. Le plus grand navire en nombre de passagers venu d’Asie (3 400 personnes), le Genting-Dream, a accosté au port de Mumbai en octobre. Le navire transportait 1 000 passagers de Mumbai vers Singapour via Colombo. Au total, 51 navires de croisière ont fait escale au port de Mumbai en 2016-2017, pour un total de 158 navires de croisière pour les cinq principaux ports, soit une hausse de 23 %.

Nouvelles infrastructures

Pour la première fois, certains ports ont réalisé des emprunts en devises étrangères en vue de financer (à faible taux d’intérêt) la mise en place de nouvelles infrastructures. Après avoir levé un emprunt en devises de 400 M$ l’an dernier, JNPT pourrait renouveler l’opération. Le port a besoin de 300 M$ pour des travaux de dragage. De son côté, Kamarajar Port Limited (Ennore) envisage de lever 100 M$. Une cinquantaine de projets de développement sont en cours. Ils représentent en tout une capacité de 103,52 Mt/an. Dès cette année, cependant, les principaux ports ont augmenté leurs capacités comme jamais, de 100,37 Mt en 2016-2017. Ce nombre a ainsi atteint 1 065 Mt/an en 2016-2017, contre 965 Mt/an un an plus tôt.

Les indicateurs d’efficacité dans les grands ports s’améliorent également de manière constante. En 2016-2017, le temps total de stationnement d’un conteneur dans un terminal est tombé à 3,44 jours contre 3,64 jours au cours de l’année dernière. De même, la production moyenne par navire a dépassé les 14 583 t contre 13 748 t au cours de l’année dernière.

Au-delà de ces améliorations, le ministère a également pris plusieurs initiatives. Parmi elles, la construction par chaque Trust Port d’une « Smart City », avec une série de critères comme le recyclage des eaux, le recours aux énergies vertes notamment. Dans ce cadre, des projets de Smart Port Industrial Cities sont en cours d’élaboration. À Paradip et à Kandla, les plans directeurs ont d’ores et déjà été finalisés.

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