Les choses se précisent pour l’éolien offshore

Article réservé aux abonnés

Le site, qui doit en principe accueillir la filière de l’éolien offshore, a fait pourtant l’objet de toutes les études de sol. Avec l’organisation des quatrièmes Assises nationales des énergies marines renouvelables et de la convention d’affaires Seanergy, qui se déroulent localement les 22 et 23 mars, certains acteurs voient déjà dans le choix du Havre un signe annonciateur de bonnes nouvelles dans les prochains mois. Cet événement, organisé en présence de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat, a justement pour ambition de faire le point sur le futur des énergies renouvelables en France. Parmi les bons signes perçus localement, on peut citer le protocole d’accord conclu en fin d’année entre Haropa Port du Havre et Adwen, le porteur du projet havrais. Ce processus pourrait aboutir à la finalisation d’un titre domanial au premier semestre 2017. Le titre formaliserait l’autorisation d’occupation du domaine publique et pourrait déboucher sur une convention d’occupation temporaire (COT), dernière étape administrative avant les travaux. Le site havrais aurait une activité d’assemblage de nacelles et de composants (génératrice, boite de vitesse, roulement, etc.).

Naissance d’un poids lourd

Autre bonne nouvelle tombée le 13 mars, la Commission européenne a donné son feu vert pour la fusion entre l’Allemand Siemens Wind Power, fabricant de turbines, et l’Espagnol Gamesa, propriétaire d’Adwen. Cette opération, qui donne lieu à la naissance d’un poids lourd dans le domaine de l’éolien offshore, devrait avoir pour conséquence directe d’accélérer considérablement tous les projets, notamment ceux qui concernent la Normandie. Une chose est certaine, Adwen, qui était resté très discret ces derniers temps, était suspendu à la décision de Bruxelles qui a finalement estimé que cette fusion ne soulevait pas de problème de concurrence. Le retard accumulé dans le dossier havrais n’est que pour partie à mettre à l’actif des déboires d’Areva, qui s’était finalement retiré du projet. Les technologies depuis cinq ans ont en effet considérablement évolué. Les pales sont plus longues. Côté turbine, par exemple, on est passé d’une puissance de 2 MW à 8 MW. Autant de paramètres à prendre en compte sur le dimensionnement même des usines qui seront à construire.

Ports

Port

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15