Ce terminal dispose pour l’instant d’un quai de 350 m, d’une superficie de 3,5 ha. La manutention à quai se fait avec une grue mobile d’une capacité de 100 t et la logistique sur site avec un reachstacker de 40 t. La desserte fluviale est assurée par la compagnie néerlandaise Danzer, qui se manifeste au rythme de trois escales par semaine avec des barges de 45 à 100 unités. Ces cargaisons amenées à Anvers par divers armements (MSC, CMA CGM, Evergreen, Yang Ming, Cosco) ont pour origine les États-Unis, le Japon et le Brésil. Pour l’instant, le trafic est généré à 95 % par le fluvial et à 5 % par la route. Le rail n’est pas encore impliqué. Selon la direction, l’objectif pour l’exercice en cours porte sur 20 000 EVP, dont 10 000 chargés. Autre objectif, développer progressivement le site pour porter la longueur de quai à 1 000 m et la superficie à 15 ha. D’autre part, une étude est en cours qui vise à inscrire ledit terminal dans le concept opérationnel de la route de la soie en plein développement. Il s’agirait de prolonger la ligne de Duisbourg vers Liège. Il serait question de trains de 60 EVP à 80 EVP par semaine. Selon certains clients réceptionnaires potentiels, ce type de liaison ferroviaire à un prix. On parle de 4 500 $/EVP à 5 000 $/EVP, ce qui peut être compensé par la vitesse de 16 à 17 jours et l’économie réalisée en matière d’immobilisation de stocks.
Le LCT approche les 60 000 EVP
Face à une croissance de trafic de 35 %, l’entreprise Liège Container Terminal (LCT, groupe Portier) a complété son portique de manutention au quai de Renory par une grue mobile de 80 t de capacité. À la fin décembre, ce terminal avait traité 57 000 EVP, dont 40 % au déchargement et 60 % au chargement. Le trafic fluvial a lui augmenté. La filiale TFC (Transport fluvial de conteneurs) opère maintenant à la fréquence de six escales par semaine entre Anvers, le terminal de Meerhout sur le canal Albert et Renory. Cette année, la direction compte atteindre le cap des 65 000 EVP, ce qui équivaudrait à une progression de 15 %. Quant au terminal ferroviaire, il a enregistré un trafic continental (avec l’Italie) de 23 000 unités, essentiellement des caisses mobiles. Un trafic à la fréquence de huit trains-blocs par semaine.