L’autre grosse part du trafic, l’alimentation animale liée aux élevages bretons, a représenté 757 341 t, soit 34,2 % de l’activité du port. La baisse est de 14 %. Les cours élevés du soja pénalisent les transactions vers les fabricants d’aliments du bétail, générant « une faible consommation de soja au deuxième semestre 2016 », expliquent les responsables du port. Du coup, les entrepôts sont restés pleins, les transactions au plus bas limitant sérieusement la rotation de la marchandise dans ces magasins privés. Pour toute la Bretagne, première région productrice de l’Hexagone, les aliments pour volailles ont perdu 3,6 %, ceux pour la production porcine ont reculé de 2,7 %, ceux voués au secteur bovin de 7,4 %.
Quelques progressions
Parmi les progressions, l’activité du bâtiment reprenant après une accalmie, les vracs de construction sont en hausse de 20,4 % tous trafics confondus. Leur tonnage cumulé est de 493 365 t. Le tonnage de sable déchargé pèse pour une bonne part: 432 770 t (contre 361 779 t), soit 19,6 % de mieux. Avec 40 767 t, le ciment, gagne 83,9 %.
Pour les marchandises diverses, 33 309 t de pâte à papier, engrais et fonte ont été traités, en baisse de 11 %. Avec 5 831 t, le kaolin perd 26 %.
Le recyclage des pneus fournit un broyat de caoutchouc recyclé dont 11 282 t ont été chargées pour l’Algérie en 2016, soit 14 % de mieux « après un arrêt temporaire des exports lié à une modification réglementaire en matière de politique énergétique », note le port.
Côté croisière, six paquebots et 2 956 passagers, surtout anglais, ont accosté à Lorient d’avril à octobre.