Le port prévoit de terminer l’année à l’étal, ou au moins sur des chiffres approchant les 25,3 Mt de 2015. La raison? Pour l’essentiel, une reprise des importations de gaz naturel, un trafic roulier en plein essor dans un port par ailleurs à l’industrie tournant à plein régime, paquebots et avions en particulier.
La grande surprise vient l’« aléa » gazier en positif. Les arrivages de gaz naturel devraient totaliser 2 Mt contre 400 000 l’an dernier. Les importations de pétrole brut sont aussi en augmentation de 15 %. Ce qui compense la baisse du trafic de charbon (-28 %) mais aussi, sans surprise, celle des céréales (-28 %) et de l’alimentation animale (-13 %). En revanche, tout ce qui est lié aux BTP et à la reprise du logement (sable + 6 %, bois d’œuvre + 40 %) reprend des couleurs, comme le trafic de voitures. Avec les arrivages d’automobiles fabriquées en Espagne ou au Maroc, le trafic roulier fait un bond de 25 %. Le trafic conventionnel progresse lui aussi, jusque dans les porte-conteneurs, pour alimenter les chantiers navals STX de Saint-Nazaire, les usines Airbus et celles d’éoliennes pour Général Electric. Le port table sur un trafic de 140 000 EVP dans le conteneur. Une petite progression de 4 % que les professionnels du conteneur ne confirment pas. Une hésitation à l’image de l’ambiance générale, incertaine.
