Cette période a été marquée par une régression continue du trafic océanique des conteneurs. Le seul terminal opérationnel, celui d’APMT Zeebrugge, a démarré l’exercice avec un trafic se situant aux environs de 700 000 EVP. Entre-temps, le dernier service Europe du Nord/Asie a cessé d’y escaler, ce qui s’est traduit par une baisse de trafic. À la fin septembre 2015, le port affichait un recul de ce trafic de 24,4 %, ramené à -23,3 % et 1,56 MEVP en fin d’exercice. Fin septembre 2016, le recul est de 7,2 %. Sauf rebondissement important, le score final devrait se situer entre 1,3 MEVP et 1,4 MEVP. Actuellement, près de 60 % du trafic conteneurs relèvent du shortsea. Il faudra attendre les décisions qui seront prises prochainement par les « nouvelles » alliances pour voir si Zeebrugge pourra encore s’inscrire dans le trafic Europe du Nord/Asie. N’oublions pas que Cosco (membre de l’Ocean Alliance) est un actionnaire très important de APMT terminal Zeebrugge.
Le trafic des voitures neuves est en hausse de 16,6 % à 2,03 millions d’unités. La direction du port table sur un score final de 2,8 millions d’unités. Tout est mis en œuvre pour encore développer ce type de trafic, pour lequel 156 ha vont s’ajouter aux 390 ha déjà utilisés. Actuellement huit terminaux (six PDI) traitent des voitures, exploités par cinq opérateurs dont ICO. D’ici à 2020, ce trafic devrait atteindre 3,4 millions d’unités.
Les vracs liquides sont en recul de 11,8 %. Les vracs solides, par contre, sont en hausse de 8,6 %. Quant aux diverses, elles ont progressé de 30,6 %.
