« Il y doit y avoir un prix pour chaque chose. Peut-être avons-nous créé un problème en commandant des navires de plus en plus grands mais les chargeurs doivent également comprendre que le transport doit être payé au juste prix. Certains clients ont rencontré de graves difficultés en ayant leurs marchandises bloquées à bord d’un navire d’Hanjin. Je crois qu’ils doivent comprendre que tirer toujours les prix vers le bas n’est pas la solution pour obtenir le juste prix », a estimé le DG délégué.
Interrogé sur l’éventualité de la fin de la guerre tarifaire dans le secteur du conteneur, Rodolphe Saadé a répondu que cela était peu probable ajoutant qu’il y aura encore des guerres tarifaires mais que le marché avait surtout besoin d’une décence dans la guerre des prix (decent price war) Seatrade Maritime News souligne que ce nouveau concept n’a pas été explicité. Mais, a priori, tout porte à croire que se sont plus les transporteurs que leurs clients qui doivent faire preuve de décence. À cinq ans, le vice-président estime que la croissance des marchés régionaux, intra-européen, intra-asiatique, etc. devrait être supérieure à celle des marchés intercontinentaux. « Nous investissons plus dans les cabotages régionaux ».
CMA CGM a remboursé la moitié de la dette NOL
CMA CGM a remboursé depuis le 30 juin la moitié de la dette de 1,6 Md$ contractée pour l’acquisition de Neptune Orient Lines, indique une dépêche Reuters du 20 octobre
Le groupe, qui affichait une trésorerie de 2,4 Md€ fin juin, a jusqu’à août 2017 pour rembourser cette dette.
Un porte-parole de CMA CGM a indiqué à Reuters que le goupe CMA CGM avait procédé à une opération de « sale-and-leaseback » pour 578 M$, ainsi qu’à une opération de titrisation de créances pour 259 M$.
Des sources bancaires s’attendaient à ce que CMA CGM utilise des cessions d’actifs ou des opérations de titrisation pour contribuer au remboursement de la dette contractée pour l’achat de NOL, annoncée en décembre 2015 pour 2,4 Md$ (2,2 Md€).
L’armateur prévoit aussi de céder pour un Md$ d’actifs grâce à une revue de portefeuille des deux entreprises fusionnées. Il a aussi engagé un plan d’un Md$ d’économies d’ici la fin 2017.
