Preuve du malaise généralisé à Rotterdam, les contre-performances s’étendent à quasiment tous les secteurs. Pour les vracs secs, la baisse des transbordements atteint 7,8 % entre janvier et septembre, notamment du fait d’une chute de la demande en charbon et minerai de fer.
Pour les vracs liquides, la chute est de 0,4 % avec en tête un tassement des transbordements de pétrole brut et de gaz naturel liquéfié. Dans le secteur conteneurisé, à noter un recul de 0,4 % en nombre d’EVP et de 1,2 % en tonnage. Seul le secteur roro orienté vers le trafic trans-Manche tire son épingle du jeu (+ 1,1 % des volumes transbordés) en dépit de la perspective du Brexit.
Malgré tout, l’optimiste reste de rigueur. « La grille des nouvelles liaisons maritimes mises en place par les grandes alliances entre armateurs joue en faveur de Rotterdam et l’exploitation des nouveaux terminaux de Maasvlakte 2 va monter en puissance », indique la société d’exploitation du port.
Du coup, une hausse record des transbordements, comparable à celle de 4,9 % enregistrée en 2015, est attendue cette année. Et ce, en dépit de la faillite de l’armateur Hanijn ayant déjà obligé le port néerlandais à faire un croix sur le transbordement de 30 000 EVP.