Au déchargement il s’est agit de 83,77 Mt (+ 5,3 %) contre 77,89 Mt au chargement. Cette progression de trafic est toutefois légèrement inférieure à celle enregistrée à la fin de l’exercice précédent, qui était de 4,7 % à 208,4 Mt. Néanmoins, elle est soutenue par deux secteurs de trafic. Les conteneurs sont toujours en augmentation avec 88,63 Mt (+ 3,7 %), soit 7,56 MEVP (+ 4 %). Ce trafic se décompose de la manière suivante: entrée 39,14 Mt (+ 4,3 %) ou 3,63 MEVP (+ 3,5 %), sortie 49,49 Mt (+ 3,2 %) ou 3,92 MEVP (+ 4,5 %). Si ce trafic maintient ce niveau de croissance (au mois de septembre il s’est agit de 839 670 EVP) jusqu’à la fin de l’année, le cap des 10 MEVP sera atteint, voire dépassé. L’impact de l’alliance 2 M est manifeste, surtout de la part du partenaire MSC, qui concentre plus de trafic sur Anvers où il va d’ailleurs lancer un nouveau service vers la côte Ouest des États-Unis.
Le second secteur de croissance est le trafic des vracs, en hausse de 3,5 % à 62,36 Mt (+ 3,5 %). La progression se manifeste essentiellement à l’entrée avec 38,96 Mt (+ 6 %). Seuls les vracs liquides présentent un résultat positif (53,10 Mt, + 6,7 %) qu’expliquent les développements dans le domaine des produits pétroliers et dérivés, qui sont intervenus avec 38,98 Mt (+ 10,3 %). Quant aux vracs solides, ils sont en baisse de 11,6 % à 9,62 Mt. Le bilan des vracs est dans l’ensemble négatif: chimiques – 2,5 % à 10,40 Mt, minerais – 16 % à 1,47 Mt, charbon – 32 % à 893,000 t, engrais – 3,7 % à 2,63 Mt, kaolin – 2,3 % à 664,000 t.
Des secteurs la baisse
Dans les autres secteurs de trafics, les résultats sont à la baisse. Le conventionnel, avec 7,26 Mt, est en recul de 0,5 %. Si les déchargements enregistrent une progression de 7 %, par contre, à la sortie, la baisse est assez sensible: – 8,4 % à 3,23 Mt. Dans cette catégorie, seuls les fers et aciers (+ 15,3 %, 5,74 Mt) et les bois (+ 18,2 %, 299 000 t) sont en progression. Les autres marchandises sont en net recul: non ferreux – 40 %, pâte et papier - 44,4 % à 436 444 t, fruits – 26,5 % à 377 418 t, granit – 30,9 %. Il est évident que ce secteur des diverses est soumis à la forte intervention des armements conteneurisés qui doivent remplir des navires de plus en plus grands à des taux que les exploitants de navires polyvalents ne peuvent suivre. Il y a d’ailleurs moins de cargaisons conventionnelles à destination de l’Afrique.
Enfin, dans le domaine du transroulage (hors conteneurs), le score est légèrement négatif: – 1,9 % à 3,39 Mt. La seule progression est intervenue au déchargement (+ 10,8 % à 1,77 Mt). Quant au trafic des voitures, il est également en baisse de 2,4 % avec 894 475 unités, dont 530 000 à la sortie (– 9,6 %).
