Si en 2016 l’ensemble des trafics sur le Port de Bordeaux se maintient, la baisse des exports céréaliers fait régresser, à la fin juillet, le volume global de 5 % (– 250 000 t). Ce sont particulièrement les exports, en baisse de 19 % (1,2 Mt) qui impactent le trafic alors que les imports, soit 3,4 Mt, présentent, en revanche, une très légère progression (+ 1 %).
Plus spécifiquement au niveau des sorties, le trafic des céréales en vrac a chuté de 25 % (– 230 000 t). En cause: une production locale de maïs moins importante et la concurrence internationale des pays de la Mer noire, du Canada et de l’Argentine. Quant au blé, les surplus ont été aspirés par le marché intérieur et l’Espagne. De même, concernant les exports, d’autres types de marchandises connaissent en 2016 une régression (huile, quartz, papier, bois, produits raffinés) dont notamment les tourteaux (– 54 %); l’unité Saipol de Bassens alimentant de plus en plus le marché local.
Le Grand Port Maritime de Bordeaux – devenant au fil des ans de plus en plus un port d’import-compense la baisse de ses sorties par des entrées stables ou en progression. Trafic très conséquent, les produits raffinés pèsent, à la fin juillet 2016, pour près de 2,2 Mt (+ 1,37 %). Conséquence de l’activité croissante de Saipol, les imports de graines oléagineuses frôlent les 200 000 t (+ 81 %) et les engrais manufacturés atteignent les 180 000 t (+ 35 %). D’autres produits profitent d’une embellie: gaz de pétrole liquéfié, bois du Nord, butadiène… tandis que d’autres marquent le pas: charbon et coke (– 22 %), ammoniac (– 13 %)… Les granulats, jusqu’alors en progression et annoncés comme un trafic prometteur, sont désormais en perte de vitesse avec – 70 000 t par rapport à fin juillet 2015. Le trafic conteneurs de 34 800 EVP pleins et vides enregistre, lui, une baisse de 6,6 % (– 7 % en tonnage).