Ce projet n’est pas le premier du genre puisqu’en 2014 déjà, une concession de même type avait été attribuée, toujours en baie-de-Seine. Les granulats marins rentrent dans la fabrication du béton. Et les besoins pour la filière du BTP sont importants, que ce soit au niveau régional ou à l’échelle de l’Ile-de-France où les projets du Grand Paris vont entraîner la multiplication de chantiers. Autre avantage, géographique celui-là, la Seine permet le transport des granulats marins par barge fluviale. Sur la seule région havraise, on estime à 800 000 t de béton les besoins dans les prochaines années. Le futur champ d’extraction d’une superficie de 10,33 km2 se situera à 13 km au large du Havre. Un permis de recherche a été déposé en 2010 permettant de faire des études d’impact. Une concertation a également été menée auprès des associations environnementales, des scientifiques et des pêcheurs. L’exploitation, limitée à 44 heures par mois, devrait permettre d’extraire un volume moyen de 500 000 m3 par an. Ce projet, qui devrait voir le jour pour 2020, a été porté par un consortium composé des entreprises Les Graves de l’estuaire et Matériaux Baie-de-Seine. La concession porte sur une durée de trente ans.
Ports
Des champs d’extraction de granulats marins au Havre à l’horizon 2020
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