Comme tous les armements qui escalent régulièrement dans des ports du Royaume-Uni, le groupe italien Grimaldi doit également évaluer les éventuelles conséquences qu’aura prochainement le retrait des Britanniques de l’Union européenne. Le groupe Grimaldi, via ses divers services et ceux de filiales, est un client assidu de divers ports au Royaume-Uni où il génère d’importants trafics. Le grand service de cabotage intra-européen Euromed escale dans trois ports: Bristol, Cork et Southampton. Le service Euroaegean touche Tilbury et Southampton. Les trois services Europe du Nord/Afrique de l’Ouest et Afrique de l’Ouest/Amérique du Sud escalent à Tilbury. La filiale ACL se concentre sur Liverpool. Quant à l’autre filiale, Finnlines, elle dessert Tilbury. C’est dire l’importance que représente le marché du Royaume-Uni pour le groupe. Selon la direction, il y aura des conséquences que l’on ne peut préciser pour l’instant. Toutefois, on peut supposer qu’il y aura des effets négatifs mais aussi positifs. La baisse de la livre sterling aura évidemment un impact sur les importations qui pourraient se traduire par une diminution des cargaisons. Par contre, les exportations devraient augmenter. Quelles seront les décisions que prendront les constructeurs automobiles, secteur très important pour le groupe? Avec ses rouliers, conros, car carriers et PCTC, il transporte plus de trois millions de voitures par an. Pour l’instant, les interrogations portent sur les conditions du retrait de l’Union européenne, sur les régimes de taxes et autres droits qui seraient appliqués dans le cadre des nouvelles relations avec l’Europe, mais aussi sur les décisions que prendront les autorités britanniques en matière fiscale.
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Pour le groupe Grimaldi, le Brexit n’aurait pas que des impacts négatifs
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